Sabotier
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Le Sabotier
Le sabotier fabriquait et/ou vendait des sabots (chaussures faites à la main en bois creux). Il utilisait principalement le bois de tilleul blanc, car il était souple et léger. Le sabotier acceptait les commandes des marchands et traversait les villages pour vendre ses produits. Il portait les sabots suspendus à une échelette qu’il portait sur ses épaules.
Les sabots étaient généralement utilisés pour marcher autour de la maison et, pour éviter de salir l'intérieur de la maison, ils étaient laissés près de la porte d'entrée. Ils étaient également laissés à l'entrée de l'église du village, afin de ne pas faire de bruit. Pour les rendre plus confortables, les porteurs bourraient l'intérieur des sabots avec de la paille.
Afin de fabriquer les sabots, le sabotier avait une petite hache pour polir le bois, un petit couteau pour former le sabot, un banc de cordonnier sur lequel il était assis et tenait le sabot avec un étau, et deux ou trois cuillères de tailles différentes avec lesquelles il vidait l'intérieur des sabots.
Les sabots étaient encore portés jusqu'au début du IXXe siècle au Québec et jusqu'au milieu du IXXe siècle en Acadie.
Saviez-vous qu’il existe moins de 10 sabotiers en France ? Rencontrez Michel Cousin, dernier sabotier du Finistère.
Personnes qui ont exercé ce métier : Thomas Duhamel, Joseph Guyon, Jean-Baptiste Robin, Jacques Séguin.
Bibliographie :
Back, Francis. 2002. « Le sabot ». Cap-aux-Diamants, (71), 59–59, numérisé par Érudit (https://www.erudit.org/fr/revues/cd/2002-n71-cd1044845/7492ac.pdf).
Lemay, Claude. 2007 & 2008. « Fonctions et métiers délaissés ». L'Ancêtre, numéro 281, volume 34, hiver 2008, et numéro 280, volume 34, hiver 2007, édition numérique, Société généalogique de Québec (www.sgq.qc.ca/images/_SGQ/R_LAncetre_plus_libre/ENT-FONCTIONS-METIERS-DELAISSES.pdf).
Pomerleau, Jeanne. 1990. Métiers ambulants d'autrefois. Montréal, Québec : Guérin. 187-192.