Pointe-Gatineau
Explorez l’histoire fascinante de Pointe-Gatineau, Québec, un village façonné par des marchands de fourrure, des bûcherons et des draveurs. N'oubliez pas de visiter la galerie-photos. Peut-être que vous verrez même un de vos ancêtres !
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Pointe-Gatineau, Québec
1876-1974
Pointe-Gatineau tire son nom de son emplacement géographique : le village était situé au sud du confluent des rivières Gatineau et Outaouais. Ses débuts ont été marqués par deux industries distinctes : le commerce de la fourrure et l'industrie du bois d'œuvre. Aujourd'hui, Pointe-Gatineau fait partie de la ville de Gatineau, quatrième ville du Québec.
Coureurs des bois et commerçants de fourrures
L'activité commerciale liée à la traite des fourrures se déroulait le long de la rivière Outaouais. Il s’agissait d’une sorte d’autoroute empruntée par les peuples autochtones et ceux d’ascendance européenne, car elle reliait le Saint-Laurent à l’ouest, jusqu’aux Grands Lacs. Les Algonquins sont devenus des intermédiaires dans le commerce de la fourrure et se sont positionnés stratégiquement à l'endroit où la rivière Gatineau rencontre l'Outaouais. Ils achetaient les fourrures des Hurons, qui vivaient près de la baie Georgienne, et les vendaient aux Français de Montréal. Afin de ne pas devenir redondants, les Algonquins découragèrent vivement les Français de s'aventurer plus à l'ouest. Ils ont pu maintenir cette position pendant plusieurs décennies, mais un conflit entre les Iroquois (alliés des Anglais) et les Hurons le long de la Gatineau a finalement dispersé les Algonquins plus au nord.
L'emplacement de la Pointe-Gatineau n'a cependant pas diminué en importance. Des historiens croient qu'un poste de traite des fourrures a été construit là au 17e siècle, non loin de l'emplacement de l'église actuelle, et qu'il exista pendant au moins 20 ans.
Une rivière aux nombreux noms
Depuis son établissement permanent il y a près de 200 ans, Pointe-Gatineau a eu plusieurs noms. Les habitants de la région l'appelaient d'abord la « Longue Pointe de la rivière Gatineau », qui fut raccourci en « Pointe de la Gatineau », ensuite « Pointe-à-Gatineau », puis enfin Pointe-Gatineau, nom sous lequel le village a été constitué en 1876. Cependant, ses habitants anglophones l'appelaient généralement Templeton, qui était en réalité le nom du comté dans lequel Pointe-Gatineau était situé.
Ce qui nous amène à une autre question. Comment la rivière Gatineau tira-t-elle son nom? Nous ne pouvons malheureusement pas répondre à cette question avec certitude, mais les historiens nous ont offert quelques explications possibles. La première origine possible nous vient du soldat Nicolas Gastineau, dont le nom apparaît pour la première fois en Nouvelle-France en 1648. Originaire de Paris, Gastineau devient commis à la traite des fourrures pour la Compagnie des Cent Associés à Trois-Rivières. Nous savons que la rivière faisait partie de la route du commerce de la fourrure utilisée depuis longtemps par les missionnaires et les coureurs des bois, mais aucune preuve concrète n'a été trouvée pour suggérer que Gastineau lui-même a parcouru la rivière Gatineau. Cela dit, une légende locale conte qu'il s'est noyé dans la rivière. Les archives notariales confirment que les fils de Gastineau étaient dans la région de Pointe-Gatineau vers la fin du 17e siècle.
Une autre possibilité vient du peuple autochtone Anishinàbeg de la vallée de l'Outaouais, qui avait plusieurs noms pour la rivière : Tenàgàdino Zìbì, Tenàgàdin Zìbì et Tenakatin Zìbì (orthographes diverses). Zìbì est le mot Anishinàbemowin pour « rivière ».
D'autres origines autochtones possibles du nom de Gatineau se trouvent sur des cartes manuscrites d'un marchand de fourrures et d'un instituteur, qui ont respectivement appelé la rivière Nàgàtinong et d'Àgatinung.
En 1783, un rapport manuscrit envoyé au gouverneur de Québec qualifie la rivière de « Lettinoe ». Une erreur de transcription, peut-être. Il faudra plusieurs décennies avant que l'orthographe moderne de Gatineau n'apparaisse sur une carte. En 1821, une carte montrant les concessions foncières de Nepean a été produite, et inclue la « Gatineau River ». Pour en savoir plus sur les origines du nom Gatineau et la validité de chaque histoire d'origine, lisez cet article de Rick Henderson.
Bûcherons et draveurs
Au 18e siècle, les forêts du sud du Québec le long du Saint-Laurent s'épuisent progressivement. Des hommes entreprenants ont commencé à chercher vers l’ouest un territoire avec forêts vierges. L'un de ces hommes était Philemon Wright. Né en 1760 à Woburn, dans le Massachusetts de Thomas Wright et Elizabeth Chandler, il explora la vallée de l’Outaouais entre 1796 et 1799 au cours de nombreux voyages. Lors de son dernier voyage à Woburn, Wright a convaincu 4 autres familles et quelques dizaines d'hommes de se déplacer vers le nord et de s'installer dans la région située près de la chute des Chaudières. Gideon Olmstead, Asa Townsend et London Oxford (le premier homme noir libre de la région d'Ottawa-Hull) ont été les premiers propriétaires dans le village de Waterloo, qui allait s'appeler Gatineau Point.
La colonie de Wright est connue sous le nom de Wright's Town, qui deviendra finalement Hull. Bientôt, la ville eut une scierie, une fonderie, des magasins, une boulangerie, une tannerie, une brasserie et une distillerie (fait intéressant : Wright fut l'un des premiers à vendre du houblon à John Molson de Montréal). De nombreuses fermes ont également été établies, notamment la ferme Columbia située près de l'étang Columbia (mieux connu aujourd'hui sous le nom de Lac Leamy).
Pendant ce temps, la demande pour le bois d'œuvre destiné à la construction de navires britanniques était en augmentation constante. Wright a vu une autre opportunité : flotter le bois le long de la rivière Outaouais jusqu’à la ville de Québec, un trajet de 300 kilomètres. En juillet 1806, le premier radeau (baptisé Columbo) comprenant 700 morceaux de chêne et 900 planches et poutres est arrivé à Québec, piloté par Wright lui-même. L'industrie du bois dans la vallée de l'Outaouais est née.
Les bûcherons et les draveurs se sont installés dans le secteur, y compris sur le terrain qui deviendra par la suite Pointe-Gatineau. Les premiers bûcherons à couper des arbres étaient d'origine irlandaise: Asa Townsend, Gédéon Olmstead, Otes Thomas, Jonathan Simonds et Dudley Moore. Cependant, ils semblent avoir été des travailleurs temporaires - ils ne sont pas restés sur place.
Pierre Papin fut le premier homme à s’établir au « Long Point Range ». Il s’y établit au printemps 1830 et fut suivi plus tard cette année par d’autres hommes et leurs familles : les Ouimet, Lorrain, Sanscartier, Lafontaine, Cousineau et autres. En 1838, il y avait une douzaine de familles canadiennes-françaises et une famille irlandaise-canadienne vivant à Pointe-Gatineau. Les arbres étaient abattus en hiver, puis équarris et transportés par des draveurs à Québec au printemps. Finalement, des scieries ont été construites à Hull et à Ottawa, ce qui signifiait que les bûches n’avaient pas à être emportées jusqu’à Québec. Peu de temps après, des hommes entreprenants de Pointe-Gatineau décidèrent de construire leur propre moulin. Vers 1860, il existait deux moulins à vapeur : l’un appartenant à Pierre Charette et l’autre à la société Withcomb et Currier.
Une autre industrie quelque peu surprenante a vu le jour à cette époque : la fabrication de chaussures. Les draveurs avaient besoin de chaussures spéciales et quatre cordonneries ont rapidement été créées pour répondre à ce besoin. Les nombreuses fermes de la région, qui produisaient plusieurs types de céréales et de fruits, ont également joué un rôle crucial dans l’économie.
Au tournant du siècle, d'autres industries s'installèrent dans la région. Mica Laurentides a été créé en 1906, Eskimo Lubricating Company en 1938 et Rainbow Plastic Products en 1939. Toutefois, la société la plus importante à ouvrir ses portes a été la International Paper Company en 1926, située à proximité de Templeton-Ouest. Ce fut le catalyseur de la création du village de Gatineau en 1933, et eut un impact extrêmement positif sur Pointe-Gatineau et ses résidants.
Combler l’écart
Un des problèmes auxquels étaient confrontés les habitants de Pointe-Gatineau était l’isolement, car le chemin menant à Hull était long et difficile. Un service de traversier a été demandé et obtenu en 1845, reliant Pointe-Gatineau à New Edinburgh (qui ne faisait pas encore partie d’Ottawa à cette époque). Une fois à New Edinburgh, les passagers du traversier pouvaient prendre un tramway ou un cheval pour Ottawa. En 1868, les traversiers étaient alimentés par la vapeur.
En 1885, des discussions étaient en cours concernant la construction d'un pont reliant Pointe-Gatineau à Rockliffe. Cependant, étant donné la profondeur de la rivière Outaouais et la force des courants à cet endroit, il fut déterminé qu’un pont n’était pas réalisable. Ainsi, un pont reliant Pointe-Gatineau à Hull fut construit en 1895. Le pont, baptisé Lady-Aberdeen, traversait la rivière Gatineau près de l'église St-François-de-Sales. En raison de querelles politiques entre municipalités sur qui devrait couvrir les dépenses, le pont devenait souvent inutilisable et trop dangereux pour être traversé à cause de dommages causés par l'usure. Cette situation a abouti à un incident au cours duquel des employés de International Paper, essayant de se rendre au travail, ont cassé les chaînes du pont pour tenter de le traverser. Les autorités ont compris l'importance d’avoir un pont fiable pour les résidents de Pointe-Gatineau et un nouveau pont fut construit en 1932.
Au secours de Lady Aberdeen
Lady Aberdeen, née Ishbel Marie Marjoribanks, et mariée au comte d'Aberdeen, John Campbell Hamilton-Gordon, avait développé une amitié avec le prêtre de St-François-de-Sales à Pointe-Gatineau, Isidore Champagne. Elle s'y rendait souvent pour lui rendre visite - les deux partageaient un intérêt pour la musique et on disait que Champagne était un musicien très talentueux. Un jour en 1896, Lady Aberdeen revenait d'une telle visite à bord de son véhicule, lorsque ses chevaux, effrayés par une montée rapide des eaux de la rivière, plongèrent la tête première dans un trou de près de six mètres de profondeur, emportant la comtesse, le cocher et le capitaine avec eux. Des résidents de Pointe-Gatineau à proximité, Charles Carrière, Bénoni Tremblay et Félix Bigras ont témoigné de l'accident et sont partis à la rescousse des trois victimes.
En 1896, pour exprimer sa gratitude aux hommes venus à sa rescousse et au village de Pointe-Gatineau, Lady Aberdeen donna à la paroisse de St-François-de-Sales une nouvelle cloche d'église pesant 1 464 livres.
Désastres naturels
Avant la construction d'écluses sur la rivière des Outaouais à Témiscamingue en 1911 et la centrale hydroélectrique de Hull en 1920, les inondations étaient un événement annuel redouté par les habitants de Pointe-Gatineau. Chaque printemps, à mesure que l'eau descendait du nord après la fonte des neiges, les eaux de la rivière Gatineau augmentaient considérablement. La pire inondation qui ait frappé la ville a eu lieu en 1876. Cette année, seule la partie du terrain comprenant l'église, le presbytère et une quinzaine de maisons n'a pas été touchée par les inondations. Environ 200 maisons ont dû être abandonnées. Une trentaine de maisons ont été complètement emportées, ainsi que les trottoirs en bois et les petits ponts de la ville. Le barrage hydroélectrique construit à Carillon en 1964 a également contribué à atténuer les inondations.
Religion et éducation : la paroisse St-François-de-Sales
La première église de Pointe-Gatineau fut construite en 1836, à l'angle des rues Saint-Antoine et Champlain. A cette époque, le village n'avait pas de prêtre résident et la taille de l'église était plutôt modeste. Quatre ans plus tard, une église en bois légèrement plus grande a été érigée sur l'emplacement de l'église actuelle et a été bénie par l'archevêque de Montréal, Ignace Bourget.
En 1848, 140 familles catholiques vivaient à Pointe-Gatineau et 50 familles protestantes. 20 ans plus tard, la paroisse comptait plus de 400 familles. Compte tenu de la trajectoire ascendante de la population, une nouvelle église en pierre a été construite en 1886 et existe toujours. L'archevêque français Joseph-Gaspard-Suzanne Guinget fut le premier curé résident de St-François-de-Sales.
Vers la même époque que la première église a été construite, la première école primaire dans le comté de Templeton a également été ouverte en 1839. Deux tiers des manuels scolaires étaient en anglais, compte tenu de population principalement irlandaise vivant dans le comté. Vers 1848, une école secondaire catholique pour garçons fut également ouverte. En 1872, les Sœurs Grises-de-la-Croix, aujourd'hui la Congrégation des Sœurs de la Charité d'Ottawa, arrivent pour enseigner aux garçons et aux filles. Entre 1875 et 1879, il y avait 4 ou 5 sœurs enseignantes. En 1885, un nouveau bâtiment scolaire fut érigé, qui deviendra le couvent de Saint-François-de-Sales un an plus tard. En 1897, seules les filles étaient acceptées à l'école. En 1905, une nouvelle école appelée Saint-Antoine fut ouverte pour les garçons par les Frères de l’Instruction chrétienne. Jusqu'en 1961, ces deux ordres religieux étaient responsables de l'éducation des enfants à Pointe-Gatineau.
Pointe-Gatineau devient officiellement une ville le 10 juin 1959. En 1975, avec une population de 15 608 habitants, elle est intégrée à la ville de Gatineau. En 2002, les villes de Gatineau, Hull, Buckingham, Aylmer et Masson-Angers sont fusionnées pour devenir la nouvelle ville de Gatineau.
Galerie d’images et photos
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Bibliographie :
Desmarais, Anna. 26 juin 2017. « The Capital Builders: Lady Aberdeen, a feminist for Canada ». The Ottawa Citizen. https://ottawacitizen.com/opinion/columnists/the-capital-builders-lady-aberdeen-canadian-feminist.
Henderson, Rick. 20 juin 2020. “« Gatineau » : Pagayer à travers la toponymie d'une rivière”. Capital Chronicles. https://www.capitalchronicles.ca/post/gatineau-pagayer-%C3%A0-travers-la-toponymie-d-une-rivi%C3%A8re. Publié dans Up the Gatineau!. Société historique de la vallée de la Gatineau. Volume 46.
Pilieci, Vito. 9 janvier 2017. « The Capital Builders: The founding of the Ottawa we know today was largely thanks to an American ». The Ottawa Citizen. https://ottawacitizen.com/news/local-news/the-founding-of-the-ottawa-we-know-today-was-largely-an-american-family-affair.
« Ville de Pointe-Gatineau (1876-1974) – Historique ». Ville de Gatineau. https://www.gatineau.ca/docs/guichet_municipal/archives/docs/pg_hist.htm.
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Photos et images :
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« Portrait de Philemon Wright », peinture de 1810 par John James, Wikipedia Commons (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Philemon_Wright_color.jpg).
« Voyageurs and Raftsmen on the Ottawa about 1818 », peinture d’environ 1930 par Charles William Jefferys, Bibliothèque et Archives Canada (http://collectionscanada.gc.ca/ourl/res.php?url_ver=Z39.88-2004&url_tim=2019-04-01T23%3A11%3A49Z&url_ctx_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Actx&rft_dat=2955901&rfr_id=info%3Asid%2Fcollectionscanada.gc.ca%3Apam&lang=eng), MIKAN 2955901.
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« L. to R.: Archie Gordon, his cousin Cosmo Gordon, and Lady Aberdeen », photo de 1894 par William James Topley, Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3422863 (http://collectionscanada.gc.ca/pam_archives/index.php?fuseaction=genitem.displayItem&rec_nbr=2835241&lang=eng&rec_nbr_list=2835241,2897203).
« Gatineau Point, Que. », carte de 1897 par Charles Edward Goad, Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2246699).
« Gatineau Point, Ottawa », carte postale de 190[?] (artiste inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2247500).
« Gatineau Point », photo de 1902 par James Ballantyne, Bibliothèque et Archives Canada (http://collectionscanada.gc.ca/ourl/res.php?url_ver=Z39.88-2004&url_tim=2019-04-01T23%3A25%3A54Z&url_ctx_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Actx&rft_dat=3265309&rfr_id=info%3Asid%2Fcollectionscanada.gc.ca%3Apam&lang=eng), MIKAN 3265309.
« L. N. Villeneuve, de Pointe-Gatineau », photo d’environ 1904 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3026950).
« Collège Saint-Alexandre de Pointe-Gatineau », photo de 1920 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3074005).
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« Timber boom, Gatineau Point, P.Q. », photo de 1935 par Clifford M. Johnston, Bibliothèque et Archives Canada (http://collectionscanada.gc.ca/ourl/res.php?url_ver=Z39.88-2004&url_tim=2019-04-01T23%3A23%3A48Z&url_ctx_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Actx&rft_dat=3372643&rfr_id=info%3Asid%2Fcollectionscanada.gc.ca%3Apam&lang=eng), MIKAN 3372643
« Coupure de presse - Sorting logs, Gatineau Point, Quebec », article de journal de 1934 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3333236).
« Rivière Gatineau: érosion à Pointe-Gatineau », photo de 1938 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3328798).
« Pointe à Gatineau, comté de Hull », photo de 1941 par Herménégilde Lavoie, Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3021401).
« Poste de pompiers à Pointe-Gatineau, Hull », photo de 1944 par Ernest Lavigne, Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3013595).
« Pont de la Pointe Gatineau sur la rivière Gatineau à Pointe-Gatineau », photo de 1946 par Olivier Desjardins, Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3026950).
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« Pointe-Gatineau », photo de 1947 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3331762).
« Pointe-Gatineau », photo de 1947 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3331762?docref=akNuGbwsJwqKEYCMDa0-vA).
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« Pont Moreau sur la rivière Moreau à Pointe Gatineau. Comté de Hull », photo de 1950 par C.-R. Yespelkis, Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3052748).
Mariage de mes grands-parents, Raymond Berlinguette & Gisèle Charron à l’église St-François-de-Sales, photo de 1952 numérisée et restaurée par l’auteure Kim Kujawski.
« École, Pointe-Gatineau, comté de Gatineau », photo de 1952 par Delvica Allard, Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3472295).
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« Équipe de hockey Saint-Rosaire de Pointe-Gatineau », photo de 1963 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3126043).
« Carnaval de la paroisse Saint-Rosaire de Pointe-Gatineau », photo de 1963 (photographe inconnu), Bibliothèque et archives nationales, BAnQ numérique (http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3125845?docref=IZM7847MMJkWJii0jnrU3g).
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