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Manchester

Manchester, New Hampshire

Vous pourriez être surpris de trouver une ville du New Hampshire sur notre page Villes et villages franco-canadiens. Bien que Manchester ne soit pas une ville franco-canadienne en soi, les Canadiens français y ont certainement laissé leur marque.

Le nouveau moulin Amoskeag #1 en 1869

Le nouveau moulin Amoskeag #1 en 1869

Incorporé : 1751 (comme Derryfield); 1846 (comme Manchester)

Comté : Hillsborough

Population (2018 est.) : 112 525

Sobriquet : « the Queen City »

 

Manchester est une ville située dans le comté de Hillsborough, dans le sud du New Hampshire, sur les rives de la rivière Merrimack. Elle se situe à 82 km au nord-ouest de Boston. La ville a été établie au début du 18e siècle et a été incorporé en 1751 sous le nom de Derryfield. Ce nom a été changé pour Manchester en 1810 et a été incorporé à nouveau en 1846. Le nouveau nom faisait référence à une citation de Judge Blodget - il a affirmé que la ville allait devenir le « Manchester of America ».

L'histoire de l'immigration franco-canadienne à Manchester commence au XIXe siècle. Des entreprises de fabrication étaient en cours de création, notamment la Amoskeag Manufacturing Company, qui devint par la suite la plus grande usine de textiles de coton au monde. À son apogée, la société exploitait 30 usines et employait quelque 17 000 personnes dans la ville.

Les maisons de coton d’Amoskeag (gauche) et le moulin Gingham(droite) en 1880

Les maisons de coton d’Amoskeag (gauche) et le moulin Gingham(droite) en 1880

Au fur et à mesure que les usines et les moulins de Manchester grandissaient, leurs besoins en main-d’œuvre augmentaient. Des travailleurs canadiens-français des provinces de Québec et du Nouveau-Brunswick ont déménagé en Nouvelle-Angleterre à la recherche de travail. Une migration massive s'est produite pendant une période relativement courte. Entre 1840 et 1930, environ 900 000 canadiens-français ont quitté le Canada pour les États-Unis, souvent à des coûts économiques, émotionnels et culturels énormes.

Selon les auteurs Bélanger et Bélanger, « ils ont laissé derrière eux une société rurale traditionnelle avec de forts liens familiaux. Ils sont entrés dans un monde industriel qui leur était étranger en raison de leur mode de vie, de leur langue et de leur religion. »

Qu'est-ce qui a poussé tant de Canadiens à quitter leur domicile? Pour la majorité des migrants, il s’agissait d’agriculteurs qui sont partis pour des raisons économiques. Les conditions au Québec étaient défavorables, notamment dans le secteur agricole. Pendant des décennies, la population du Québec continuait d'augmenter de façon spectaculaire, tandis que la quantité de terres disponibles, abordables et fertiles continuait à diminuer. Les hommes avaient besoin de gagner leur vie et ils sont partis en masse. Certains ont migré vers l'Est de l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta, mais beaucoup d'autres sont allés en direction sud pour les États-Unis, où un boom industriel se produisait et où des travailleurs étaient recherchés. Les salaires étaient également plus élevés aux États-Unis et les emplois plus faciles à trouver qu’au Canada.

Avec des salaires plus élevés dans tous les domaines, même des gens de la ville et des professionnels se sont également déplacés vers le sud, sachant que les communautés d'immigrés avaient tendance à fréquenter les entreprises appartenant à leurs concitoyens (médecins, avocats et épiciers) et que des réseaux s'établissaient autour de liens de parenté et d'ethnie. Aux États-Unis, ils ont vu une occasion d'améliorer leur propre niveau de vie.

Un jeune garçon travaillant à Amoskeag en 1909

Un jeune garçon travaillant à Amoskeag en 1909

Comment était la vie dans les usines ?

«… Les salaires étaient bas, quoique plus élevés qu'au Québec, et les accidents de travail étaient fréquents. La chaleur créée par les machines et le manque d’aération étaient de plus en plus suffocantes; le bruit de dizaines de machines travaillant toutes en même temps était assourdissant et pouvait être entendu à des centaines de mètres des usines; la poussière de coton était partout et recouvrait les poumons des travailleurs. Les heures de travail étaient longues, allant de 10 à 12 heures par jour, jusqu'à six jours par semaine, et une grande partie était passée debout tout en surveillant plusieurs machines. […] Les nouveaux arrivants ont souvent été victimes de discrimination, à cause de leur langue et religion différentes. On les appelait « frogs» (grenouilles), « pea soupers » (soupes au pois) ou « canucks ». L'antipathie nationale était aggravée par le fait que les Canadiens français travaillaient pour des salaires moins élevés, et étaient parfois utilisés comme briseurs de grève. Carroll D. Wright, chef du Bureau de la statistique du travail du Massachusetts, a écrit en 1881 que les Canadiens français étaient « les Chinois des États de l'Est » qui n'avaient aucun intérêt à les institutions sociales et politiques américaines. La comparaison avec les Chinois, quand on comprend la vision très défavorable que les Nord-Américains en avaient à l’époque, offensait profondément les dirigeants de la communauté franco-canadienne. Les mariages mixtes avec des personnes d’autres nationalités n’étaient pas fréquents, au moins jusqu'à la troisième génération. » (Bélanger)

L’industrie textile avait également la terrible réputation d’embaucher des femmes à très bas salaire, de faire appel au travail des enfants et d’établir des politiques antisyndicales violentes.

Fred Normandin (bras nus) et ses collègues de travail du moulin Amoskeag #1en 1909

Fred Normandin (bras nus) et ses collègues de travail du moulin Amoskeag #1en 1909

Ces vagues de mouvements en Nouvelle-Angleterre sont devenues ce que l’on appelle une migration en chaîne (où les migrants d’une ville donnée suivent les autres de cette ville vers une destination spécifique). Pour les Canadiens français, cela ne s’appliquait pas seulement aux autres résidents, mais également aux membres de la famille. Généralement, un couple ou un chef de ménage se déplaçait en premier pour évaluer la situation à la destination choisie. Si tout se passait bien, ils revenaient ou faisaient venir leur famille proche. Cela incitait les cousins, les oncles et même les voisins à faire de même. Il n’était pas rare que toute une famille, y compris les enfants plus âgés, travaille dans la même usine ou le même moulin. Au fur et à mesure que les Canadiens français s'installaient dans un endroit particulier, ils créaient de « petits Canada » dans leur nouvelle ville, y apportant leur langue et leur culture. Ici, la vie tournait autour de l’école et de l’église, et les résidents pouvaient parler français entre eux et avec leur prêtre, leur dentiste ou leur médecin locaux.

À l’apogée de l'immigration québécoise dans le New Hampshire, 23 000 Canadiens français vivaient à Manchester. En 1910, les Canadiens français constituaient 35% de la main d’œuvre d’Amoskeag et 38% de la population de la ville. Ils étaient généralement relégués dans les quartiers les plus pauvres de la ville et vivaient dans des immeubles surpeuplés du côté ouest. Les conditions de santé étaient mauvaises et la maladie commune. Ils gagnaient aussi beaucoup moins que leurs homologues irlandais, anglais ou écossais. Malgré tout, les Canadiens français continuèrent d'émigrer en Nouvelle-Angleterre jusqu'en 1930 environ. Telle était la situation relativement désastreuse chez eux au Québec.

Des travailleurs sortant de la Amoskeag Mfg. Co. à 18h le 24 mai 1909.

Des travailleurs sortant de la Amoskeag Mfg. Co. à 18h le 24 mai 1909.

En 1922, une longue et amère grève eut lieu à la société de fabrication Amoskeag. Ce fut le début du ralentissement de la migration vers Manchester et le retour de la migration vers le Québec pour de nombreuses personnes. Avant la grève, les travailleurs de l'usine ont vu une augmentation dans leurs heures de travail et une réduction de salaire. Après la grève, l'industrie a connu une baisse constante et le début de la Grande Dépression a entraîné la fermeture de nombreuses usines. Selon l'auteur Gérard J. Brault, 10 580 personnes auraient quitté Manchester dans les années 1920 (soit plus de 13% de la population). Quand Amoskeag a cessé ses activités en 1935, plus de 11 000 personnes ont perdu leur emploi, dont environ la moitié étaient des Franco-Américains.

Jeunes garçons sur la rue Marion dans le quartier français, à l’ouest de la rivière, en 1936

Jeunes garçons sur la rue Marion dans le quartier français, à l’ouest de la rivière, en 1936

À peu près à la même époque, le gouvernement canadien lança une campagne intitulée « Back to the land movement ». 360 familles de Manchester ont été convaincues de revenir au Canada et de se lancer dans l'agriculture dans les provinces de l'Ouest.

Finalement, la présence des « petits Canadas » partout en Nouvelle-Angleterre diminua avec le ralentissement de l'immigration, le retour des Canadiens français à la maison et l'assimilation de ceux qui sont restés. Les historiens spéculent que près de la moitié des Québécois ayant migré aux États-Unis sont rentrés chez eux. Dans les années 1960, le français en Nouvelle-Angleterre n'était parlé que par des personnes d'âge moyen et âgées.

Ils ont laissé un héritage

« Les émigrants ont également laissé leur marque sur la Nouvelle-Angleterre. Ils ont renforcé ses institutions catholiques et participé à son processus d'industrialisation. Le mouvement des coopératives de crédit aux États-Unis a débuté après qu'Alphonse Desjardins ait aidé des Franco-Américains de plusieurs villes à fonder leurs propres caisses populaires. » (Bélanger & Bélanger)

Scène de rue en 1937 (notez l’enseigne pour le magasin Pariseau en arrière-plan)

Scène de rue en 1937 (notez l’enseigne pour le magasin Pariseau en arrière-plan)

« Au fil des ans, les Canadiens français de la Nouvelle-Angleterre ont créé le grand héritage culturel, moral et spirituel qu'ils ont reçu de leurs ancêtres. Aujourd'hui, beaucoup chérissent encore ces idéaux et se consacrent à les transmettre aux générations futures. » (Brault)





Avis : ceci est une histoire très concise et abrégée des Canadiens français à Manchester. Pour en savoir plus, veuillez consulter les sources beaucoup plus détaillées que j'ai décrites ci-dessous.

Cliquez ici pour écouter un épisode d’Aujourd’hui l’histoire intitulé « L'exode des Canadiens-français vers les États-Unis », avec le professeur d'histoire au Collège militaire royal du Canada à Kingston Jean Lamarre.


Gallerie d’images


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Sources et lectures complémentaires :

  • Anctil, Pierre. 1979. « La franco-américanie ou le Québec d’en bas ». Cahiers de géographie du Québec, 23 (58), 39–52. https://doi.org/10.7202/021422ar.

  • Bélanger, Damien-Claude et Claude Bélanger. 1999. « French Canadian Emigration to the United States 1840-1930 ». Reading in Quebec History, Marianopolis College. http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/QuebecHistory/readings/leaving.htm : consulté le 10 juin 2019.

  • Brault, Gérard J. The French-Canadian Heritage in New England. Hanover : University Press of New England, 1986. 282 pages.

  • Hareven, Tamara K. Family Time & Industrial Time: The Relationship Between the Family and Work in a New England Industrial Community. University Press of America, 1993. 474 pages.

  • United States Census Bureau. Estimations de la population pour la ville de Manchester, New Hampshire. U.S. Department of Commerce. https://www.census.gov/quickfacts/fact/table/manchestercitynewhampshire,NH/PST045218 : consulté le 10 juin 2019.


Provenance des images :

  1. « AMOSKEAG NEW MILLS, NO. 4 MILL (1847-1899). PHOTOCOPY OF ENGRAVING c. 1850 LOOKING NORTHWEST. » Gravure. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105151p/ (consulté le 10 juin 2019).

  2. « AMOSKEAG MILLYARD FROM STARK MILLS TO THE MANCHESTER PRINT WORKS. PHOTOCOPY OF 1859 ENGRAVING LOOKING EAST. » Gravure. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105186p/ (consulté le 10 juin 2019).

  3. Durette, George, photographe. « AMOSKEAG NEW MILL NO. 1, NO. 6 AND NEW MILL NO. 2 PHOTOCOPY OF c. 1869 VIEW LOOKING SOUTHWEST. » Photographie. Manchester, NH. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105149p/ (consulté le 10 juin 2019).

  4. « AMOSKEAG MILLYARD FROM LANGDON MILLS TO AMOSKEAG MILLS. PHOTOCOPY OF 1870 GRAVURE LOOKING EAST. » Gravure. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105187p/ (consulté le 10 juin 2019).

  5. « AERIAL VIEW OF AMOSKEAG MILLS. PHOTOCOPY OF 1878 GRAVURE LOOKING SOUTHEAST. » Gravure. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105188p/ (consulté le 10 juin 2019).

  6. « AMOSKEAG COTTON HOUSES (LEFT) AND GINGHAM MILL (RIGHT). PHOTOCOPY OF c. 1880 VIEW LOOKING SOUTH. » Photographie. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105150p/ (consulté le 10 juin 2019).

  7. « AMOSKEAG MILLS, MANCHESTER MILLS AND CENTRAL DIVISION BOILER HOUSE. PHOTOCOPY OF c. 1895 VIEW LOOKING SOUTHEAST. » Photographie. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105191p/ (consulté le 10 juin 2019).

  8. « Église St-Antoine de Padoue à Manchester N. H. desservie par le Rév. Père G. A. Guertin, cette église a été ouverte récemment au culte et bénie », digital image of a photo (unknown artist), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, BAnQ numérique (http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2071549), apparu dans l’Album Universel, Vol. 22, no 1111 (5 août 1905), p. 424.

  9. Hine, Lewis Wickes, photographe. « Boy with bare arms, Fred Normandin, 15 Bridge St., has been working in Amoskeag Mfg. Co., mill No. 1, Manchester, N.H. for several months. » Photographie. Manchester, NH, May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection.    https://www.loc.gov/pictures/item/2018675251/ (consulté le 10 juin 2019).

  10. Hine, Lewis Wickes, photographe. « 6:00 A.M. May 21, 1909. Going to work in Amoskeag Mfg. Co., Manchester, N.H. » Photographie. Manchester, NH, 21 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675259/ (consulté le 10 juin 2019).

  11. Hine, Lewis Wickes, photographe. « 6 P.M. Amoskeag Mills, Manchester, N.H. May 25, 1909. Witness E.W. Lord. » Photographie. Manchester, NH, 25 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675267/ (consulté le 10 juin 2019).

  12. Hine, Lewis Wickes, photographe. « A few of the small girls and boys (not the smallest ones) that I found working in the spinning room of one of the Amoskeag Mfg. Co. mills at Manchester, N.H. Photo taken at 1:00 p.m., May 21, 1909, in hallway of spinning room. Many others there and in the other mills. Smallest boy (on left hand) is George Brown, No. 1 Corporation. Corner of Granite and Bedford Sts. Next is, Eugene Lamy, 16 Marion St. Girls: Melvina Proulx, 145 Cartier St. Laura Oclair, 145 Cartier St. » Photographie. Manchester, NH, 21 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675135/ (consulté le 10 juin 2019).

  13. Hine, Lewis Wickes, photographe. « Small boy working in the Amoskeag Mfg. Company, Manchester N.H. Said he has been there several months. Photo at Noon, May 25, 1909. » Photographie. Manchester, NH, 25 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675162/  (consulté le 10 juin 2019).

  14. Hine, Lewis Wickes, photographe. « 3 Boys going to work at 1 P.M. May 21, 1909. Photo taken in outer hall of spinning room of one of the mills of Amoskeag Mfg. Co., Manchester, N.H., where I found them working. Smallest boy is 48 inches high. Jospeh Arthur Houle, 498 Cartier St. » Photographie. Manchester, NH, 21 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675250/  (consulté le 10 juin 2019).

  15. Hine, Lewis Wickes, photographe. « Noon, May 22, 1909. Amoskeag Mills, Manchester, N.H. » Photographie. Manchester, NH, 22 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018673977/ (consulté le 10 juin 2019).

  16. Hine, Lewis Wickes, photographe. « 6 P.M. May 25, 1909. Amoskeag Mfg. Co., Manchester, N.H. Witness E.W. Lord. » Photographie. Manchester, NH, 25 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675275/ (consulté le 10 juin 2019).

  17. Hine, Lewis Wickes, photographe. « 6 P.M. May 24, 1909. Coming out of Amoskeag Mfg. Co., Manchester, N.H. » Photographie. Manchester, NH, 24 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675272/ (consulté le 10 juin 2019).

  18. Hine, Lewis Wickes, photographe. « This boy works in Mill No. 1, Amoskeag Mfg. Co., Manchester, N.H. May 26, 1909. » Photographie. Manchester, NH, 26 May 1909. De la Library of Congress: National Child Labor Committee collection. https://www.loc.gov/pictures/item/2018675255/ (consulté le 10 juin 2019).

  19. « WOOD TENEMENTS, CANAL AND HOLLIS STREETS. PHOTOCOPY OF c. 1915 VIEW LOOKING NORTHEAST. » Photographie. Manchester, NH: Manchester Historic Association. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105206p/ (consulté le 10 juin 2019).

  20. Mydans, Carl, photographe. « One of the many Amoskeag alleys near Canal Street, Manchester, New Hampshire ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716567/ (consulté le 10 juin 2019).

  21. Mydans, Carl, photographe. « Granite Street Bridge view of Amoskeag mills. Manchester, New Hampshire ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017761711/ (consulté le 10 juin 2019).

  22. Mydans, Carl, photographe. « Closed store of Amoskeag mills. Manchester, New Hampshire ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017761706/ (consulté le 10 juin 2019).

  23. Mydans, Carl, photographe. « One of the employees' entrances on Canal Street of the Amoskeag mills. Manchester, New Hampshire ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017761713/ (consulté le 10 juin 2019).

  24. Mydans, Carl, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Family wash is heavy in this tenement section of the French quarter, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Oct 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716572/ (consulté le 10 juin 2019).

  25. Mydans, Carl, photographe. « Main street in the French section, west of river, Amoskeag, Manchester, New Hampshire ». Photographie. Manchester, NH, Oct 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716550/ (consulté le 10 juin 2019).

  26. Mydans, Carl, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Marion Street, French section, west side of river, Amoskeag, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Oct 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716535/ (consulté le 10 juin 2019).

  27. Mydans, Carl, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Marion Street, French section, west side of river, Amoskeag, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Oct 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716538/ (consulté le 10 juin 2019).

  28. Mydans, Carl, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Marion Street, French section, west side of river, Amoskeag, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Oct 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716539/ (consulté le 10 juin 2019).

  29. Mydans, Carl, photographe. « Marion Street, French section, west side of river, Amoskeag, Manchester, New Hampshire ». Photographie. Manchester, NH, Oct 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716536/  (consulté le 10 juin 2019).

  30. Mydans, Carl, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Public park scene, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Aug 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716650/ (consulté le 10 juin 2019).

  31. Mydans, Carl, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Street corner, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Aug 1936. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017716673/ (consulté le 10 juin 2019).

  32. Locke, Edwin, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Market in Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1937. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017728703/ (consulté le 10 juin 2019).

  33. Locke, Edwin, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Theatre, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1937. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017728588/ (consulté le 10 juin 2019).

  34. Locke, Edwin, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Street Scene, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1937. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017728614/ (consulté le 10 juin 2019).

  35. Locke, Edwin, photographe. « [Untitled photo, possibly related to: Street Scene, Manchester, New Hampshire] ». Photographie. Manchester, NH, Sep 1937. De la Library of Congress: Farm Security Administration/Office of War Information Black-and-White Negatives. https://www.loc.gov/pictures/item/2017728617/ (consulté le 10 juin 2019).

  36. « 26. VIEW SHOWING SOUTH ELEVATION, LOOKING NORTHEAST From newspaper clipping, 'Notre Dame Bridge, Manchester, New Hampshire', Manchester Union Leader, c. 1938, photographer unknown. - Notre Dame Bridge, Spanning Merrimack River on Bridge Street, Manchester, Hillsborough County, NH ». Photographie d’une coupure de journal. Manchester, NH, vers 1938. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey. https://www.loc.gov/pictures/item/nh0202.photos.105069p/ (consulté le 10 juin 2019).

  37. Langenbach, Randolph, photographe. « AERIAL PHOTO #4: VIEW FROM THE NORTHEAST LOOKING TOWARD THE STARK NO. 3 MILL (BOTTOM CENTER) - Amoskeag Millyard, Canal Street, Manchester, Hillsborough County, NH ». Photographie. Manchester, NH, 1967. De la Library of Congress: Historic American Buildings Survey/Historic American Engineering Record/Historic American Landscapes Survey https://www.loc.gov/pictures/item/nh0041.photos.105104p/ (consulté le 10 juin 2019).

  38. « Mills on the Merrimack River and the West Side of Manchester », image numérique d’une photo prise par Mike Spenard, Wikipedia Commons (https://en.wikipedia.org/wiki/Manchester,_New_Hampshire#/media/File:Manch-mills-westside.jpg : consulté le 10 juin 2019).

  39. « Ste Marie Church, Manchester New Hampshire - 2014 », image numérique d’une photo prise par John Phelan, Wikipedia Commons (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ste_Marie_Church,_Manchester_NH.jpg : consulté le 10 juin 2019).