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Herborisateur

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L’Herborisateur / L’Herboriste

Herborisateur du 17e siècle (« Portrait of a Botanist », peinture à l’huile de 1603 (artiste inconnu) exposée au musée Rijksmuseum à Amsterdam, Wikimedia Commons).

Herborisateur du 17e siècle (« Portrait of a Botanist », peinture à l’huile de 1603 (artiste inconnu) exposée au musée Rijksmuseum à Amsterdam, Wikimedia Commons).

Pour les colons français arrivant dans le nouveau monde, la Nouvelle-France était un vaste territoire de plantes inconnues. L'herborisateur rassemblait et cataloguait ces plantes pour les envoyer au jardin du roi en France. Il a souvent demandé l'aide des indigènes afin d'identifier certaines des plantes.

Le premier herborisateur en Nouvelle-France fut le premier colon, Louis Hébert. Il était également cultivateur et apothicaire, fabriquant des médicaments à partir de plantes qu’il recueillait sur ses terres. Un herborisateur italien nommé Jacques Cornuti publia un livre à Paris en 1634 sur les plantes de la Nouvelle-France, recensant quelques 80 espèces de plantes. Les historiens ont conclu que seul Hébert connaissait suffisamment les plantes pour fournir cette information.

Hubert-Joseph de La Croix est un autre herboriste renommé de la Nouvelle-France. Comme Hébert, il envoya au moins 2 dons de plantes afin d’enrichir le jardin du roi. Mais le plus célèbre de tous les herborisateurs était Michel Sarrazin (ou Sarrasin), botaniste et médecin. En 1697, lors d'un de ses voyages de retour de la France, le navire sur lequel il était s'arrêta à Terre-Neuve. Sarrazin profita de l'occasion pour étudier les plantes pendant son ancrage. À partir de ce moment, il envoya régulièrement des cargaisons de plantes pour le jardin royal du roi. Les espèces qu’il a expédiées en France existent encore aujourd’hui au Muséum national d’Histoire Naturelle à Paris et dans le Sherardian Herbarium de l’Université Oxford en Angleterre.

 
 

Bibliographie :