Contact Us / Contactez nous

         

123 Street Avenue, City Town, 99999

(123) 555-6789

email@address.com

 

You can set your address, phone number, email and site description in the settings tab.
Link to read me page with more information.

Top 12 prénoms masculins québécois 1980-2016

Découvrez les noms de garçons les plus populaires au Québec de 1980 à 2016, y compris leurs origines et leur signification. Nous allons voir des noms franco-canadiens comme Alexandre, Maxime et Jonathan.

Click here for the English version

Palmarès des prénoms masculins québécois

de 1980 à 2016 

incluant leurs origines et signification, tirés de Nos prénoms et leurs histoires de Guy Bouthillier

 
Skieur acrobatique canadien, olympien et médaillé d'or Alexandre Bilodeau (photo de Duncan Rawlinson en 2010, Wikimedia Commons)

Skieur acrobatique canadien, olympien et médaillé d'or Alexandre Bilodeau (photo de Duncan Rawlinson en 2010, Wikimedia Commons)

No. 1 : Alexandre

Le prénom Alexandre est d'origine grecque. Il vient du nom Alexandros et du verbe alexein qui signifie « protéger » ou « repousser ». Symbole de conquête, de gloire et de puissance, le prénom a été choisi par de nombreuses familles royales grecques, bulgares, serbes et yougoslaves. Il était et est toujours extrêmement populaire en Russie. Au Canada, le nom d'Alexandre était populaire auprès des familles anglo-protestantes à Montréal à partir du 19e siècle (Alexander Mackenzie, John Alexander Macdonald, Alexander Graham Bell). Plus tard au cours du même siècle, le nom fut lentement adopté par les familles francophones. Le nom Alexandre était en première place en 1987, 1993 et 1994.


No. 2 : Samuel

Le prénom Samuel est un nom hébreu dérivé du mot Shemuel, dont le sens est « mon nom est Dieu ». Fréquemment présent dans les familles juives et en Israël, le nom de Samuel est devenu connu au Canada à partir du 19e siècle auprès des familles anglophones. Même si la ville de Québec a été fondée par Samuel de Champlain, il n’y a eu que 11 personnes nommées Samuel en Nouvelle-France. La popularité de ce nom auprès des familles francophones semble être sortie de nulle part dans les années 1970. Il a atteint la première place pendant 5 ans dans les années 90, ainsi qu’en 2004 et 2005.

Le joueur d’hockey Maxime Lapierre en 2007, photo par JustSports Photography (Wikimédia Commons).

Le joueur d’hockey Maxime Lapierre en 2007, photo par JustSports Photography (Wikimédia Commons).

No. 3 : Maxime

Le prénom Maxime prend ses racines dans le latin maximus, qui signifie « très grand ». Populaire en Asie Mineure, il s'est répandu dans les pays orthodoxes voisins et est devenu très courant en Russie. Dans les pays germaniques, c'est Maximilien qui a été le plus populaire. En Nouvelle-France, il n’existait que 27 personnes nommées Maxime. Discret jusqu'au 19e siècle, Maxime explose en popularité au 20e siècle, décrochant la première place du classement de 1988 à 1992.

No. 4 : Mathieu

Le prénom Mathieu est dérivé du nom hébreu Mattatyahu, qui combine « don » et « yah » (qui signifie Dieu), se traduisant par « don de Dieu ». De nombreux personnages de l'Ancien Testament portaient ce nom, de même que des familles chrétiennes grâce à l'apôtre Mathieu. Il est devenu Mateus au Portugal, Mateo en Espagne, Matteo en Italie, Matthäus en Allemagne et Mats dans les pays scandinaves. En France, le prénom de Mathieu n’a été donné que dans le dernier quart des années 1900, date à laquelle il a gagné en popularité. La même chose s’est produite au Canada français, où il a occupé la première place pendant trois ans dans les années 1980.

Gabriel Dumont, commandant militaire des Métis durant la Rébellion du Nord-Ouest en 1885, Bibliothèque et Archives Canada.

Gabriel Dumont, commandant militaire des Métis durant la Rébellion du Nord-Ouest en 1885, Bibliothèque et Archives Canada.

No. 5 : Gabriel

Le prénom Gabriel vient de l'Ancien Testament et d'un mot hébreu signifiant « homme de Dieu » ou « force de Dieu ». Le nom est devenu Gavriill en Russie et en Grèce, Gabriele en Italie et Gabor en Hongrie. Il n'a jamais été très courant en Angleterre, ni donné souvent en France. En revanche, de nombreuses personnes ont reçu le prénom de Gabriel en Nouvelle-France, probablement influencées par la Maison Saint-Gabriel, une maison qui a accueilli des centaines de Filles du roi à leur arrivée de France. Au cours des siècles qui ont suivi, le prénom a été donné à un nombre modeste de nouveau-nés, jusqu'à ce qu'il revienne sur le devant de la scène à partir de 1975 (lorsque le chanteur Peter Gabriel était populaire).


No. 6 : Jonathan

Le prénom Jonathan tire son étymologie de l'hébreu Yehonatan, qui signifie « donné par Dieu ». Il a toujours été populaire en Israël et dans les familles juives du monde entier. En France, Jonathan n'est devenu populaire que dans les années 1980, sous l'influence américaine. Semblablement, il n'y a eu aucune personne nommée Jonathan en Nouvelle-France ou dans les siècles qui ont suivi. Le prénom n'est apparu que dans les années 1970 et a rapidement atteint la première place en 1981 pour une période de 3 ans.

No. 7 : Olivier

Le prénom Olivier a deux origines possibles. L'une est germanique, l'autre gréco-latine, faisant référence à l'olivier et au Mont des oliviers à Jérusalem. En Angleterre, ce prénom est populaire depuis le Moyen Âge (Oliver Cromwell, Oliver Plunkett, Oliver Twist). Au Canada, le prénom Olivier est peu utilisé jusqu’au 20e siècle. Il a effectué un retour en force dans les années 1990 et est populaire depuis.

 

David Bowie, tournant sa vidéo pour Rebel Rebel en 1974, Beeld En Geluid (Wikimedia Commons).

David Bowie, tournant sa vidéo pour Rebel Rebel en 1974, Beeld En Geluid (Wikimedia Commons).

No. 8 : David

Le prénom biblique David vient de l'hébreu daoud ou yadad, signifiant « bien aimé ». Deuxième roi d’Israël, le règne de David dura près de 40 ans. L’étoile de David (Magen David en hébreu), qui figure sur le drapeau israélien, était l’emblème de David. Populaire dans la culture juive, le nom de David a également été adopté par les chrétiens, surtout après que David devienne un saint catholique. L'utilisation du prénom se répandit dans les îles britanniques, notamment au pays de Galles et en Écosse. Au 19e siècle, le prénom David est devenu populaire auprès des familles anglo-protestantes du Canada. Jamais aussi populaire au Canada français, le prénom David fût donné modestement jusqu'à ce qu'il prenne de l'importance dans les années 1970 et 80.




No. 9 : William

Ce prénom vient de Guillaume, dont William est une forme anglo-saxonne. William est un prénom d'origine germanique, du germain will, signifiant « volonté », et helm, signifiant « protection » ou « casque ». Au 19e siècle, William était le prénom le plus populaire chez les anglo-protestants du Québec, avec 14% des garçons nommés William ! Le prénom était aussi populaire avec les Irlandais. Quelques québécois francophones l’ont aussi adopté à cette époque, mais William fut plutôt rare comme prénom parmi eux. La popularité de William prend de l’ampleur lors des 20 dernières années du 20e siècle. Depuis l’an 2000, il prend la première position au Québec parmi les prénoms masculins.

L’ancien président français Nicolas Sarkozy en 2010, photo par European People's Party (Wikimédia Commons).

L’ancien président français Nicolas Sarkozy en 2010, photo par European People's Party (Wikimédia Commons).

No. 10 : Nicolas

Le prénom Nicolas vient du latin Nicolaus, lui-même dérivé du grec Nikolaos, qui signifie « victoire du peuple ». Le Saint Nicolas (270-345) était un archevêque dans la Turquie actuelle qui, avec son manteau à capuchon et sa longue barbe blanche, distribuait des bonbons et des petits cadeaux aux enfants. En effet, il est l'ancêtre culturel de notre Père-Noël moderne. À partir de cette époque, le prénom de Nicolas était populaire à Chypre, en Grèce, dans les Balkans et en Russie. Il s'est lentement étendu aux chrétiens occidentaux, de l'Italie aux pays germaniques, avant d'arriver finalement en Amérique du Nord au 17e siècle. Ici, l'original Saint-Nicolas (Sinterklass) serait transformé en Père Noël. Le prénom Nicolas est connu sous le nom de Nicola ou Niccolo en Italie, Nikolaus, Niklaus ou Klaus en Allemagne et Nicolaj ou Mikolaj en Pologne. En Angleterre, le prénom était d'abord Nicol, puis Nicolas et enfin Nicholas. En France, le prénom de Nicolas était courant depuis le Moyen Âge, mais il n’a pas gagné beaucoup de popularité avant les années 1960, alors qu’il atteignait le top 10. En Nouvelle-France, le prénom était très commun chez les garçons, avant de tomber dans les rangs pendant deux siècles. Au milieu du 20e siècle, sa popularité a grimpé tant chez les garçons que chez les filles (à travers la dérivée Nicole).

Le triathlète Simon Whitfield arborant le drapeau canadien lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012, œuvre dérivée de Tabercil (Wikimédia Commons).

Le triathlète Simon Whitfield arborant le drapeau canadien lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012, œuvre dérivée de Tabercil (Wikimédia Commons).

No. 11 : Simon

Le prénom Simon a deux origines possibles : d'abord de shim'ôn en hébreu (signifiant « accompli » ou « accordé »), et en deuxième lieu d'origine grecque du mot simos, signifiant « a le nez court et plat ». Populaire parmi les familles juives en Israël et ailleurs, le prénom Simon a également été donné aux garçons des familles chrétiennes slaves de la Russie et de Bulgarie. En France, le prénom était commun au Moyen Âge, et encore au 20e siècle. Au Canada, le prénom a été d'abord utilisé à l'époque de la Nouvelle-France, puis au 20e siècle (surtout dans les années 1960). De 1985 à 1989, Simon est resté dans le top 10.


No. 12 : Vincent

Le prénom Vincent provient du mot latin vincentius qui signifie littéralement « qui gagne » ou « qui triomphe ». En dehors des pays latins, le prénom Vincent est relativement inutilisé. Il est connu sous le nom de Bixente dans les pays basques, Vicente dans les pays hispanophones et Vincenzo en Italie. En France et au Canada, le prénom était le plus répandu au 20e siècle. Dans les années 1990, environ 2% des garçons canadiens-français portaient le prénom de Vincent.


 
 

Bibliographie :