Carrossier
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Le Carrossier
The carrossier était un fabricant de carrosses et autres voitures tirées par des chevaux.
En France, la « coche » ou le « carrosse » est apparu au milieu du XVIe siècle. Auparavant, les personnes appartenant à la classe supérieure montaient à cheval ou à mulet afin d'éviter la boue. Catherine de Médicis aurait été la première personne à utiliser un carrosse en France, qu'elle a importé d'Italie. Ces premiers coches étaient d'immenses véhicules, couverts d'un toit très lourd soutenu par quatre ou huit colonnes, et entourées de rideaux pouvant être ouverts; la caisse était suspendu au moyen de cordes et de courroies ; pour entrer à l'intérieur, une épaisse portière en cuir était abaissée et le passager montait à bord avec une échelle en fer. Bien que les carrosses soient apparus au XVIe siècle, ils n'étaient pas courants en France jusqu'au début du XVIIIe siècle. Les selliers-lormiers-carrossiers avaient le droit de construire, garnir et orner une foule de véhicules connus sous des noms différents: coches, chars, charriots, carrosses, litières, chaises roulantes, calèches, charriots de pompes funèbres, etc.
Selon les Jésuites, le tout premier cheval serait arrivé à Québec en 1647. Beaucoup d'autres seraient importés dans les décennies qui suivirent, probablement de Normandie et du Poitou. Les chevaux ont été croisés et ils se sont multipliés. Finalement, cette race est devenue le « cheval canadien ». Jusqu'au 20e siècle, il y avait 1 cheval pour 5 personnes au Canada, la majorité étant utilisée en agriculture.
Nous ne savons pas exactement quand la première calèche a été introduite (c'est ce que nous appelions nos carrosses ici, tandis qu'ils seraient connus comme cabriolets en France). Le canot était le principal moyen de transport et des routes étaient nécessaires avant qu'une calèche puisse transporter des marchandises ou des personnes. Les toutes premières calèches étaient réservés à l'élite comme les seigneurs. A l'époque de Montcalm et toujours sous le régime anglais, les seuls véhicules utilisés étaient les calèches ou charrettes tirées par un seul cheval. La calèche construite par le carrossier canadien était un véhicule découvert à deux roues, conduit par un cocher. Le siège serait fixé à un type de coffre suspendu. Au milieu du 20e siècle, les véhicules à quatre roues sont devenus la norme, car ils étaient beaucoup plus confortables. Le carrossier sollicitait souvent l'aide d'autres artisans pour fabriquer une calèche : le charron, le serrurier, le sellier, le menuisier, le bourreliers et le peintre, par exemple.
Il y a toujours des calèches dans les rues de Québec et du Vieux-Montréal, quoique purement à des fins touristiques.
Personnes qui ont exercé ce métier : Évangéliste Major (Montréal), Fabien Painchaud (Montréal)
Bibliographie :
Franklin, Alfred. 1906. Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le treizième siècle. Paris. H. Welter. 127-129
Lemay, Claude. 2007 & 2008. « Fonctions et métiers délaissés. » l'Ancêtre, numéro 281, volume 34, hiver 2008, et numéro 280, volume 34, hiver 2007, édition numérique. Société généalogique de Québec. (www.sgq.qc.ca/images/_SGQ/R_LAncetre_plus_libre/ENT-FONCTIONS-METIERS-DELAISSES.pdf).
« Calèches ». Ville de Québec, Notre Patrimoine. https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/archives/pages_histoire/caleches.aspx.