Top 10 Noms de famille au Québec en 1881
Visitez notre palmarès des noms de familles francophones les plus populaires en 1881 en Nouvelle-France, tel Roy et Nous vous donnerons aussi l'origine de chaque nom, que votre famille soit aujourd'hui au Québec, en Ontario, ailleurs au Canada français ou aux États-Unis.
No 1. Roy : soit de Le Roy, le nom de plusieurs localités partout en France, or dérivé de roi, surnom ironique.
No 2. Gagnon : dérive probablement de l’ancien français gaigneor, soit un laboureur ou cultivateur.
No 3. Tremblay : de (Le) Tremblay, le nom de plusieurs localités au nord de la France. Plus de 1% des québécois aujourd’hui sont des Tremblay!
No 4. Côté : variation de Costé, probablement dérivé de Le Costil, le nom de quelques localités en Normandie.
No 5. Gauthier : soit (a) du nom germanique Waldhari, composé de wald (pouvoir, autorité) et hari (armée); ou (b) une variante de Gonthier ou Gothier – du nom germanique Gunthari, composé de gunt (lutte, combat) et hari (armée).
No 6. Morin : soit (a) de Le Morin, le nom de plusieurs localités en France ou (b) du nom latin Maurinus, dérivé de Maurus (‘Mauritanien’), le surnom d’une personne avec la peau brune.
No 7. Bélanger : variation du nom germanique Berngari, une combinaison de bern (signifiant ours) et gari (signifiant lance).
No 8. Pelletier : nommé d’après le métier de pelletier (personne qui travaille la peau d’animal, soit pour du cuir ou de la fourrure).
No 9. Ouellet : modification probable du mot Houellet, de l’ancien français hoel, un hoyau en français d’aujourd’hui (un outil agricole en forme de pioche); un surnom que l’on donnait à une personne qui utilisait cet outil.
No 10. Boucher : nommé d’après le métier de boucher.
Bibliographie :
Duchesne, Louis. « Les noms de famille au Québec : aspects statistiques et distribution spatiale » [En ligne], Institut de la statistique du Québec. http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/caracteristiques/noms_famille_1000.htm.
Picard, Marc, 2010. Dictionnaire des noms de famille du Canada français (Québec, Québec : Les Presses de l’Université Laval), 401 pages.