Pierre Philippon dit Picard et Marie Angélique Amiot
Remontez le temps jusqu'à la Nouvelle-France du XVIIIe siècle et découvrez l'histoire remarquable de Pierre Philippon dit Picard et de son épouse, Marie Angélique Amiot. Né à Flesselles, en Picardie, la vie de Pierre a pris des tournants inattendus, le menant du monde clandestin des « faux-sauniers » aux rives de Québec.
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Pierre Philippon dit Picard et Marie Angélique Amiot :
un conte de résilience en Nouvelle-France
Pierre Philippon dit Picard, fils de Jean Philippon et de Louise Lignée ou Flouvy, est né vers 1713 dans la paroisse de Saint-Eustache à Flesselles, Picardie, France (aujourd’hui dans le département de la Somme).
Concernant la naissance de Pierre, il est possible qu’il soit l’enfant baptisé sous le nom de « Jean » le 9 janvier 1706 dans la paroisse de Saint-Eustache à Flesselles, les parents étant Jean Philippon et Louise Flouvy. Malgré dix baptêmes enregistrés pour des enfants nés de ce couple à Flesselles entre 1699 et 1718, aucun d’entre eux ne correspond à un enfant nommé Pierre. Il est donc possible que le nom de baptême de Pierre ait été Jean.
Le nom « dit » de Pierre provient probablement de ses origines picardes.
Flesselles est une commune rurale située à environ 140 kilomètres au nord de Paris. Le village compte environ 2 000 habitants, les Flessellois. L’église paroissiale de Saint-Eustache existe toujours, bien que le bâtiment existant ait été reconstruit au XIXe siècle, remplaçant la petite église construite en 1573.
Un « faux saunier » exilé en Nouvelle-France
Alors qu’il n’était encore qu’un adolescent, Pierre fut impliqué dans le commerce illégal du sel en France, en tant que « faux saunier ». Les faux sauniers fabriquaient illégalement du sel ou le transportaient en contrebande d’une province à l’autre, réalisant des ventes sans payer la taxe. Bien que ce commerce fût à la fois répandu et rentable, il comportait des risques importants. La justice finit par rattraper Pierre et il fut envoyé à la prison de Doullens dans la Somme.
En 1731, Pierre, ainsi que 64 autres prisonniers, reçoivent une punition sévère : l’exil au Canada « pour le reste de leurs jours ». Les autorités coloniales croyaient que ces prisonniers pourraient servir de précieux ouvriers agricoles et contribuer à la croissance de la population au Canada.
Une nouvelle vie au Canada
Bien que de nombreux faux sauniers finissent par retourner en France, Pierre choisit de rester et s’installa à Québec. En 1734, il est enregistré comme patient à l’Hôtel-Dieu de Québec, où son dossier indique qu’il est « âgé de 21 ans, d’Amiens », l’arrondissement où se trouve Flesselles.
Après sa sortie de l’hôpital, Pierre rencontra sa première épouse. Le 3 février 1737, il et Marie Louise Bonhomme font rédiger un contrat de mariage devant le notaire Jacques Nicolas Pinguet de Vaucour dans la maison de Charles Routier à Québec. Ils se marient deux jours plus tard à la paroisse Notre-Dame de Québec. Ni la mariée ni le marié n’ont pu signer le contrat ou l’acte de mariage. Le couple n’a pas eu d’enfant avant le décès de Marie Louise Bonhomme le 27 février 1738.
La deuxième femme de Pierre était Marie Angélique Amiot, fille de Charles Amiot et de Marie Angélique Métivier. Elle est née le 1er janvier 1720 et a été baptisée le même jour à la paroisse Notre-Dame de Québec. Pierre et Marie Angélique font dresser leur contrat de mariage par le notaire Claude Louet le 25 juillet 1739, à la maison du père de Marie Angélique à Québec. Ils se marient le lendemain à la paroisse Notre-Dame. Pierre est âgé d’environ 26 ans et Marie Angélique de 19 ans.
Le couple a eu au moins dix enfants :
Marie Angélique
Marie Angélique
Pierre
Marie Anne
Jean Charles
Marie Madeleine
Marie Françoise
Yves
Paul
Marie Josèphe
De cabaretier à maître perceur de navires
Pierre semble avoir exercé plusieurs métiers au cours de sa vie. Selon un document judiciaire daté du 29 janvier 1754, il est décrit comme cabaretier. Le jugement de la cour exigea que Pierre règle une dette envers Nicolas Boisseau, conseiller, secrétaire du roi et greffier en chef au Conseil supérieur de la Nouvelle-France. Le montant total de la dette s’élève à 141 livres et 10 sols pour la dette impayée, à laquelle s’ajoutent 22 sols pour les intérêts et les frais.
Le 11 juillet 1755, Pierre se retrouva à nouveau devant le tribunal pour une dette impayée. Le jugement stipule qu’il doit régler une dette de 266 livres et 5 sols au marchand André Laporte (ou Desportes), avec un supplément de 50 sols pour les intérêts et les frais. Un délai de paiement lui est accordé. Quelques semaines plus tard, les tribunaux ordonnent à Pierre de régler une autre dette en souffrance, cette fois envers le maçon Joseph Routhier. Pierre, perceur au chantier, est qualifié de « défendeur et encore défaillant ». Il est condamné à payer 393 livres, plus 7 livres et 7 sols pour les intérêts et les frais. (Un perceur de navires était un ouvrier qui perçait, chevillait et goujonnait les navires lors de leur construction ou de leur réfection.)
En 1756, le nom de Pierre apparaît dans trois autres documents judiciaires relatifs à des dettes impayées :
28 septembre 1756 : Marie Angélique comparaît devant les tribunaux au nom de son mari, perceur au chantier naval, dans une cause intentée contre lui par le chirurgien de marine Arnould. Pierre prétend qu’il ne doit à Arnould qu’un solde de 12 livres pour des médicaments. Les parties ont reçu l’ordre de comparaître à nouveau devant le tribunal à une date ultérieure.
5 octobre 1756 : Marie Angélique revient devant le tribunal dans l’affaire qui l’oppose au chirurgien de marine Arnould. Pierre est condamné à payer 12 livres et 10 sols pour les médicaments qu’il a acheté, plus 4 livres et 15 sols pour les frais.
16 novembre 1756 : Pierre est condamné à payer sa dette impayée à Pierre Petitot dit Desmarais. (Le montant de la dette n’est pas précisé.)
Les problèmes juridiques et financiers de Pierre ne sont pas terminés. Son bailleur, Louis Parent, l’assigne plusieurs fois en justice pour des dettes impayées.
15 mars 1757 : Pierre, défendeur et défaillant, est condamné à payer des frais au marchand Louis Parent. (Le montant n’est pas précisé.)
22 mars 1757 : une semaine plus tard, Louis fait comparaître Pierre, « défendeur et défaillant pour la seconde fois ». Pierre est décrit comme locataire d’une maison appartenant à Parent. Il est condamné à payer 250 livres et les intérêts d’une année de loyer pour la maison qu’il occupe, ainsi que des frais de 7 livres et 5 sols.
19 avril 1758 : Pierre et Marie Angélique reconnaissent dans un document notarié qu’il a une dette envers le marchand Louis Parent. Pierre est inscrit comme « maître perceur au chantier du Roi ». Le document notarié a été rédigé dans la maison de Pierre et de Marie Angélique, rue Champlain à Québec. Aucun d’entre eux n’a pu signer le document.
En 1758, le nom de Pierre apparaît pour la dernière fois dans un document judiciaire concernant une dette impayée. Le 14 novembre, il est condamné à payer à Charles Louet des dépenses impayées (le montant n’est pas précisé).
Le 14 décembre 1763, Pierre et son fils Pierre sont engagés par le marchand montréalais Pierre Houdin, avec une douzaine d’autres charpentiers de navire, pour construire un navire à Montréal. Pierre était « perceur de navire » tandis que son fils Pierre était « charpentier de navire ». Pierre père reçoit 60 livres et Pierre fils 50 livres.
Décès de Pierre Philippon dit Picard et Marie Angélique Amiot
Pierre Philippon dit Picard meurt « de mort subite » à l’âge d’environ 71 ans le 16 mai 1784 (bien que l’acte indique qu’il avait 78 ans). Il est inhumé deux jours plus tard au cimetière des picotés à Québec.
Marie Angélique Amiot meurt à l’âge de 68 ans le 21 avril 1788. Elle est inhumée le lendemain au cimetière des picotés de Québec. (Bien que le prêtre l’ait appelé par erreur Catherine sur l’acte de sépulture, elle a été identifiée comme étant la veuve de Pierre Philippon dit Picard.)
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Bibliographie :
Renald Lessard, « Les faux sauniers et le peuplement de la Nouvelle-France», L’Ancêtre : Bulletin de la Société généalogique de Québec, décembre 1987, Québec, vol. 14, no. 4, page 143.
Gérard Malchelosse, « Faux sauniers, prisonniers et fils de famille en Nouvelle-France au XVIIIe siècle », Les Cahiers des Dix, (9), 161–197, numérisé par Érudit (https://doi.org/10.7202/1080197ar : consultée le 21 août 2023).
« Flesselles (Saint-Eustache) : baptêmes, mariages, sépultures », images numérisées, Archives départementales de la Somme (https://archives.somme.fr/ark:/58483/r7cdf2q3p0mx/b2f15f4e-97f0-4bdd-b79c-f8dca044a1c7 : consultée le 21 août 2023), baptême de Jean Philippon, 9 janv. 1706, Flesselles (St-Eustache), référence 5MI_D345.
« Quebec, Canada, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1968 », images numérisées, Ancestry.ca (https://www.ancestry.ca/imageviewer/collections/1091/images/d13p_31480768?pId=1655008828 : consultée le 21 août 2023), Registre des patients de l'Hôtel-Dieu, Pierre Philippon, 21 mars 1734, Québec; citant les données originales : Collection Drouin, Institut Drouin, Montréal.
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Ibid. (https://www.ancestry.ca/imageviewer/collections/1091/images/d13p_16120052?pId=30828263 : consultée le 22 août 2023), sépulture de Pierre Philippon dit Picard, 18 mai 1784, Québec (Notre-Dame).
Ibid. (https://www.ancestry.ca/imageviewer/collections/1091/images/d13p_31450255?pId=30963966 : accessed 22 Aug 2023), sépulture de Marie Catherine Amiot dite Villeneuve, 22 avr. 1788, Québec (Notre-Dame).
Programme de recherche en démographie historique (PRDH), Université de Montréal (https://www-prdh-igd.com/Membership/en/PRDH/Individu/96675 : consultée le 21 août 2023), entrée de dictionnaire pour Marie Louise Bonhomme, personne 96675.
Ibid. (https://www-prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Famille/21325 : consultée le 21 août 2023), entrée de dictionnaire pour Pierre Philippon Picard et Marie Angélique Amiot, union 21325.
« Actes de notaire, 1726-1748 : Jacques Nicolas Pinguet de Vaucour », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3Q9M-CS56-2S7T-C?i=755&cat=963358 : consultée le 22 août 2023), contrat de mariage de Pierre Philippon and Louise Bonhomme, 3 fév. 1737, notaire Jacques Nicolas Pinguet de Vaucour, images 756-760 de 3360 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
« Actes de notaire, 1739-1767 : Claude Louet », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-53L8-GPH2?i=541&cat=730529 : consultée le 22 août 2023), contrat de mariage de Pierre Philippon et Marie Angélique Amiot, 25 juil. 1739, notaire Claude Louet, images 542-544 de 3172 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
« Actes de notaire, 1745-1775 : Jean Claude Panet », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-53LX-TRNT?i=326&cat=964090 : consultée le 22 août 2023), obligation de Pierre Philippon et Marie Angélique Amiot à Louis Parent, 19 avr. 1758, notaire Jean Claude Panet, images 327-329 sur 3359; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
« Actes de notaire, 1739-1767 : Claude Louet », image numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-R3L8-2KYC?i=210&cat=730529 : consultée le 22 août 2023), contrat d’engagement de Pierre Philippon et 13 autres charpentiers de navire et Pierre Houdin, 14 déc. 1763, notaire Claude Louet, images 211-213 sur 3174; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
« Fonds Prévôté de Québec - Archives nationales à Québec », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/380739 : consultée le 22 août 2023), « Cause entre maître Nicolas Boisseau, conseiller, secrétaire du roi, greffier en chef au Conseil supérieur de la Nouvelle-France, demandeur, et Pierre Philippon dit Picard, cabaretier, défendeur, comparant par son épouse ; ledit défendeur est condamné à payer au demandeur la somme de 141 livres et 10 sols pour solde de compte, en plus des intérêts et des dépens liquidés à 22 sols », 29 janv. 1754, ID 380739, référence TL1,S11,SS1,D102,P366 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 102 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (14 août 1753 au 3 septembre 1754), f. 69-69v.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/384906 : consultée le 22 août 2023), « Cause entre le sieur André Portes (Laporte - Desportes), négociant de Québec, demandeur, comparant par maître Panet, notaire, et Pierre Philippon, défendeur, lequel est condamné à payer au demandeur la somme de 266 livres et 5 sols pour solde de compte, en plus des intérêts et des dépens liquidés à 50 sols ; un délai lui est accordé pour payer », 11 juil. 1755, ID 384906, référence TL1,S11,SS1,D103,P927 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 103 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (8 septembre 1754 au 25 juillet 1755), f. 185v.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/385230 : consultée le 22 août 2023), « Défaut à Paul Bape (Bap) dit Carey (Quercy - Carre), demandeur, contre Joseph Gendreau, défendeur et défaillant ; défaut à Joseph Routier (Routhier), demandeur, contre Pierre Philipon (Philippon), défendeur et défaillant ; défaut à Pierre Alexis (Alix), demandeur, contre Étienne Chamberland, défendeur et défaillant ; défaut à Charles Breton, demandeur, contre Jean Léger, défendeur et défaillant ; défaut au nommé Belleville, demandeur, contre Nicolas Trudel, défendeur et défaillant ; défaut à Joseph Lemay, demandeur, contre le nommé Vésina, défendeur et défaillant ; défaut à Richard Corbin, demandeur, contre Simon Arcand, défendeur et défaillant ; tous lesdits défaillants sont condamnés aux dépens de leur présent défaut », 22 juil. 1755, ID 385230, référence TL1,S11,SS1,D103,P974 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 103 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (8 septembre 1754 au 25 juillet 1755), f. 194v.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/375481 : consultée le 22 août 2023), « Cause entre Joseph Routhier (Routier), maçon de Québec, demandeur, comparant par maître Panet, notaire; et Pierre Philipon (Philippon), perceur au chantier, défendeur et encore défaillant, mention d'une obligation passée devant maître Saillant, notaire, le 26 janvier 1754, ledit défendeur est condamné à payer au demandeur la somme de 131 livres pour premier paiement, faute dudit paiement et délai passé, ledit défendeur sera condamné à payer 393 livres, total mentionné en ladite obligation, en plus des intérêts et des dépens liquidés à 7 livres et 7 sols », 29 juil. 1755, ID 375481, référence TL1,S11,SS1,D104,P11 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 104 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (29 juillet 1755 au 24 août 1756), f. 4.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/378413 : consultée le 22 août 2023), « Cause entre le sieur Arnoux (Arnould), chirurgien major de la Marine et des troupes au pays, demandeur, comparant par l'huissier Breton; et Pierre Philippon dit Picard, perceur au chantier, défendeur, comparant par Angélique Amiot, sa femme, fondée de son pouvoir, ledit défendeur déclare qu'il ne doit que la somme de 12 livres audit demandeur pour solde de compte concernant des médicaments fournis, il est ordonné que les parties comparaitront en personne au premier jour d'audience, dépens réservés », 28 sept. 1756, ID 378413, référence TL1,S11,SS1,D107,P121 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 107 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (31 août 1756 au 18 octobre 1757), f. 20.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/378790 : consultée le 22 août 2023), « Cause entre le sieur Arnoux (Arnould), chirurgien de la Marine, demandeur, comparant par le sieur Arnoux, son frère; et Pierre Philipon (Philippon) dit Picard, perceur en chantier, défendeur, comparant par Angélique Amiot, sa femme, il est ordonné que ledit défendeur soit condamné à payer la somme de 12 livres et 10 sols pour des médicaments fournis par ledit Arnoux, ainsi que les dépens liquidés à 4 livres et 15 sols », 5 Oct 1755, ID 378790, référence TL1,S11,SS1,D107,P148 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 107 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (31 août 1756 au 18 octobre 1757), f. 23v.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/379846 : consultée le 22 août 2023), « Défaut à Pierre Petitot Demaret (Desmarais), demandeur, contre Pierre Philipon (Philippon) dit Picard, défendeur et défaillant, ledit défaillant est condamné à payer les dépens », 16 nov. 1756, ID 379846, référence TL1,S11,SS1,D107,P254 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 107 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (31 août 1756 au 18 octobre 1757), f. 36.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/382529 : consultée le 22 août 2023), « Défaut à Louis Parent, demandeur, contre Pierre Philipon (Philippon) dit Picard, défendeur et défaillant, ledit défaillant est condamné à payer les dépens », 15 Mar 1757, ID 382529, référence TL1,S11,SS1,D107,P589 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 107 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (31 août 1756 au 18 octobre 1757), f. 80.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/382624 : consultée le 22 août 2023), « Cause entre Louis Parent, négociant, demandeur, comparant par maître Panet, notaire; et Pierre Philipon (Philippon) dit Picard, locataire d'une maison appartenant audit demandeur, défendeur et défaillant pour la seconde fois, il est ordonné que ledit défendeur soit condamné à payer en derniers ou quittance valable la somme de 250 livres et les intérêts pour une année de loyer de ladite maison qu'il occupe, ainsi que les dépens liquidés à 7 livres et 5 sols », 22 mars 1757, ID 382624, référence TL1,S11,SS1,D107,P601 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 107 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (31 août 1756 au 18 octobre 1757), f. 82v.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/386492 : consultée le 22 août 2023), « Défaut à Charles Louet, demandeur, contre Pierre Philippon dit Picard, défendeur et défaillant, lequel est condamné aux dépens », 14 nov. 1758, ID 386492, référence TL1,S11,SS1,D108,P1235 ; citant les données originales : Pièce provenant du registre 108 de la Prévôté de Québec (Registre civil) (15 novembre 1757 au 13 mars 1759), f. 165v.