Forgeron
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Le Forgeron
Un forgeron était avant tout un artisan en fer forgé sur l'enclume. Se protégeant avec un tablier de cuir épais, il utilisait un soufflet (d'abord en cuir, puis en bois et enfin en métal) pour pousser l'air qui alimentait le feu de charbon de la forge, une sorte de table en fonte où le fer rougissait. La couleur était cruciale pour connaître la température et la maniabilité du fer. Lorsqu'il chauffe à des températures plus élevées, il devient d'abord rouge, puis orange, jaune et enfin blanc. La couleur idéale pour la plupart des pièces forgées était le jaune-orangé vif qui indiquait la chaleur du forgeage. En utilisant des pinces de différentes tailles pour maintenir le fer chaud, le forgeron lui donnait alors une forme spécifique à l'aide de différents marteaux. Le forgeron fabriquait des instruments de ferme, des accessoires de véhicules et même des goélettes, des croix de cimetière, des bandages d’acier, des crochets pour les balles de foin, etc.
Le forgeron était l’une des sept principales professions de la métallurgie en Nouvelle-France, les autres étant le serrurier, le chaudronnier, le ferblantier, l’armurier, le taillandier et l’arquebusier.
Dérivé de ce métier, le nom de famille Forgeron existe toujours au Canada.
Régis Haché, artisan forgeron à Losier Settlement au Nouveau-Brunswick:
Bibliographie :
Lemay, Claude. 2007 & 2008. « Fonctions et métiers délaissés ». l'Ancêtre, numéro 281, volume 34, hiver 2008, et numéro 280, volume 34, hiver 2007, édition numérique. Société généalogique de Québec (www.sgq.qc.ca/images/_SGQ/R_LAncetre_plus_libre/ENT-FONCTIONS-METIERS-DELAISSES.pdf).
« Be Your Own Blacksmith » , Popular Science, janvier 1949, Google Books (https://books.google.ca/books?id=YyQDAAAAMBAJ&lpg=PA206&dq=1949%20Popular%20Science%20%22Popular%20Science%22%20first%20flat%20top%20ever%20designed&pg=PA206#v=onepage&q&f=true).