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Taillandier

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Le Taillandier  

Le taillandier fabriquait ou réparait des objets tranchants utilisés en agriculture, telles les charrues, pelles, bêches et pioches. Certains savaient également fabriquer des entonnoirs, des lanternes, des moules et des limes, tandis que d'autres pouvaient fabriquer des ustensiles de cuisine, tels que des broches, des pincettes, des marmites ou de gros outils tels que des marteaux ou des poids.

Le taillandier était l'une des 7 principales professions en Nouvelle-France relatives à la ferronnerie, les autres étant le serrurier, le forgeron, le ferblantier, l'armurier, le chaudronnier et l'arquebusier.

L’atelier du taillandier (« Le taillandier = Der Zeugschmied », dessin de 1847 par Jean Frédéric Wentzel à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, Bibliothèque nationale de France).

L’atelier du taillandier (« Le taillandier = Der Zeugschmied », dessin de 1847 par Jean Frédéric Wentzel, Bibliothèque nationale de France)


En Haute-Garonne, Jean-Luc est l’un des derniers artisans français à exercer le métier de taillandier.

Le métier de taillandier d’armes existe toujours en France. Cliquez ici pour rencontrer l’un des quatre derniers du pays.

 
 

Bibliographie : Lemay, Claude. « Fonctions et métiers délaissés ». L'Ancêtre, numéro 281, volume 34, hiver 2008, et numéro 280, volume 34, hiver 2007, édition numérique. Société généalogique de Québec (www.sgq.qc.ca/images/_SGQ/R_LAncetre_plus_libre/ENT-FONCTIONS-METIERS-DELAISSES.pdf).