François Pelletier dit Antaya & Marguerite Morisseau
L'histoire d'un explorateur et d'une fille à marier, enracinés dans la traite des fourrures.
François Pelletier dit Antaya & Marguerite Morisseau
L'histoire d'un explorateur et d'une « fille à marier », enracinés dans la traite des fourrures
François Pelletier dit Antaya
François Pelletier dit Antaya, fils de Nicolas Pelletier et Jeanne Devoisy, est né vers 1635 dans la paroisse de St-Pierre-et-St-Paul à Gallardon, Eure-et-Loir, France. [i] Il est le deuxième de huit enfants. François et son frère aîné Jean sont nés en France, tandis que ses jeunes frères et sœurs sont tous nés à Québec.
Vers 1636, les parents de François décident de quitter la France avec leur jeune famille pour s'établir en Nouvelle-France. [ii] La famille Pelletier vécut d'abord à Québec, puis dans la seigneurie de Sillery. François n'apparaît dans les archives publiques au Canada qu'en 1659.
En novembre 1659, le Journal des Jésuites rapporte que « Le 21. partit le P. Albanel pour aller hyverner à Tadousac avec Guillaume Boivin & François Pelletier d'une part, & Mons. d'Auteuil & deux matelots de l'autre. C'est une espreuve qu'on fait, pour voir si cela se doit continuer, n'ayant encore jamais esté fait de la sorte ; Guill. Boivin estoit à nos fraits, & non Fr. Pelletier, quoyque soubs nostre nom. » [iii]
Tadoussac (extrait de l'Encyclopédie canadienne)
Tadoussac est situé au confluent de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-Laurent , à 210 kilomètres au nord-est de Québec. Quand les Européens arrivent, Tadoussac est déjà un important centre commercial pour les populations autochtones des deux rives du fleuve Saint-Laurent. Dès la moitié du 16e siècle, cette activité attire les commerçants européens. Pierre Chauvin, capitaine militaire et naval français, essaie en vain d’y établir une colonie en 1600. En 1603, Samuel de Champlain et le chef Anadabijou concluent une alliance, la première du genre entre les Européens et les Innus. Le poste de Tadoussac tombe aux mains de sir David Kirke en 1628, mais est plus tard rendu à la France. Plaque tournante d’un vaste réseau de traite des fourrures à partir du XVIIe siècle, Tadoussac acquiert au 19esiècle une vocation nouvelle et durable, devenant un centre pour la foresterie et le tourisme. Le poste de traite de Pierre Chauvin a été reconstitué et est ouvert aux visiteurs de la mi-mai jusqu’à la mi-octobre. Le village compte également l’une des plus anciennes chapelles de bois d’Amérique du Nord, bâtie en 1647. [iv]
Voyages parmi les autochtones
Une entrée du Dictionnaire biographique du Canada éclaire les activités de François à l'époque : « Le 29 janvier 1659, peu après son arrivée au Canada, Jérémie épousait, à Québec, Jeanne Pelletier. Déjà, il s’intéressait à la traite des fourrures, voyageant chez les nations du Nord en compagnie de son beau-frère, François Pelletier." [v]
En avril 1660, François épousa à Tadoussac une autochtone connue seulement sous le nom de Dorothée. [vi] Le Journal des Jésuites rapporte que « La veille arriva de Tadoussac le P. Albanel, qui devant son départ de Tadoussac avoit marié un françois nommé François Pelletier avec sauvagesse chrestienne sans publication de bans, ny advis donné par deçà aux parents, ny à Mons. l'Evesque, ny Mons. le Gouverneur; ce qui fit beaucoup de bruit. » [vii]
L'union fut cependant de courte durée, puisque Dorothée mourut environ un an plus tard à l'hôpital de Québec. Elle est inhumée dans le caveau sous l'hôpital le 13 avril 1661, après avoir reçu les sacrements de l'église. [viii] Aucun enfant ne semble être né de cette union.
« Antaya »
Après la mort de sa femme, François semble avoir adopté le surnom « Antaya », peut-être un nom autochtone lié à Dorothée. François fut le premier à porter ce nom « dit », et ce sont uniquement ses descendants qui l'ont utilisé. Son étymologie et ses origines sont inconnues. Selon l'Association des Familles Pelletier, deux généalogistes ont avancé des théories sur le nom d'Antaya : [ix]
La généalogiste de Sorel Louise Pelletier soutient que « la véritable origine du nom Antaya vient de souche Montagnais », et qu'il serait apparu pour la première fois en 1641 sous le nom « Antanyé » ou « Antangé ». Elle présenta comme preuve à l'appui une carte du Québec datant de 1641 qui montre « l'emplacement d'une cabane indienne près du ruisseau de la Canardière à Notre-Dame des Anges ». Bien que le nom sur la carte ne soit pas lisible dans la copie, Pelletier a confirmé qu'il se lit « Antanyé » ou « Antangé » et qu'il s'agit « probablement d'un nom Montagnais ».
Yves J. Antaya, originaire de la Colombie-Britannique, a traduit le texte de Mme Pelletier sous le titre « The Antaya Family Story ». Il soutient que le nom n'est pas d'origine montagnaise (une langue algonquienne) mais plutôt d'origine huronne (une langue iroquoise). Dans sa traduction, il indique des mots typiquement montagnais, tels que « Nikabau » et « Pachabanokoué » en disant que ces mots ne ressemblent guère au nom « Antaya ». Par ailleurs, il mentionne un ancien dictionnaire français-huron, rédigé par les jésuites au XVIIe siècle, dans lequel se trouvent les mots « antaye » et « ataya », qui signifieraient, respectivement, « près des terres » et « le tabac ».
En 1661, probablement après la mort de sa femme, François continue de parcourir la Nouvelle-France, en compagnie de guides autochtones. Des entrées supplémentaires du Dictionnaire biographique du Canada fournissent des détails sur cette expédition :
« En 1661, Couture accepte de participer, avec les pères Gabriel Druillettes et Claude Dablon, Denis Guyon et François Pelletier, à une expédition envoyée par le gouverneur Voyer d’Argenson à la découverte de la mer du Nord. Les guides amérindiens, redoutant la présence d’Iroquois dans les parages, abandonnent les Français à la ligne de partage des eaux. » [x]
« En 1661, avec le père Gabriel Druillettes et cinq Français, il [Claude Dablon] remonte le Saguenay jusqu’à Chicoutimi, se rend au lac Saint-Jean et entreprend un voyage d’exploration dont le but est de vérifier si la mer du Nord n’est pas reliée de quelque manière à la mer de l’Ouest et du Sud. Arrivé à Nekouba, le groupe se trouve à la hauteur de la ligne de partage des eaux et la crainte des Iroquois jette la terreur parmi les Montagnais qui servent de guides aux Français. » [xi]
« En 1661, il [le père Gabriel Druillettes] conçoit le plan fantastique de reprendre ce voyage par Tadoussac, le Saguenay et la baie d’Hudson. Avec Claude Dablon et Guillaume Couture, il atteignit la ligne du partage des eaux, au lac Nékouba (Nikabau). Mais la peur des Iroquois, même dans ces régions éloignées, débaucha ses guides amérindiens, qui redescendirent à Tadoussac. » [xii]
Marguerite Morisseau
Marguerite Morisseau, fille de Julien Morisseau et d'Anne Brelancour, est née vers 1643 dans la paroisse St-Pierre de Roye, Picardie, France. [xiii] Elle était une fille à marier.
Le 26 septembre 1661, François Pelletier dit Antaya et Marguerite Morisseau se marient à l'église de Sillery (bien que l'acte figure au registre paroissial de Notre-Dame de Québec). [xiv] Au moment de leur mariage, Marguerite avait environ 18 ans ; François avait environ 26 ans.
François et Marguerite ont eu au total dix enfants: [xv] [xvi]
Marie Angélique (1662-1741) épousa François Lamontagne dit Badayac/Banliac et Antoine Dejarlais dit St-Amand. Elle a eu 9 enfants avec son premier mari.
François Xavier (1663-?) épousa Marie Madeleine Tune dite Dufresne. François Xavier était un voyageur. Ils n'ont eu qu'un enfant, qui est également devenu voyageur.
Joseph (1665-après 1690)
Marie Marguerite Agnès (1666-?) a épousé Charles Boucher. Ils ont eu 11 enfants.
Geneviève (1668-?) a épousé Jacques Desgagné. Ils ont eu 7 enfants.
Catherine (ca. 1672-1743) a épousé Denis Foucault dit Lefrançois. Ils ont eu 7 enfants.
Michel (ca. 1674-?) a épousé Françoise Meneu dite Châteauneuf. Ils ont eu 13 enfants, dont deux devinrent voyageurs.
Pierre (1676-1757) a épousé Marie Marguerite Rousseau. Ils ont eu 11 enfants, dont trois paires de jumeaux.
Elisabeth (1677-avant 1681)
Louise (1678-1703) a épousé Jean Baptiste Deblois dit Grégoire. Elle est décédée quelques mois seulement après son mariage.
Le nom de François apparaît dans plusieurs documents judiciaires au cours des prochaines années :
13 octobre 1663: François a été condamné à payer la somme de 73 livres et 10 sols au sieur Étienne Renaud. [xvii]
13 octobre 1663: François a été condamné à payer la somme de 165 livres 13 sols et 6 deniers à Jacques de la Mothe. [xviii]
9 février 1664: François, avec son frère Jean, ont été condamnés à passer une heure en prison pour l'insolence d'avoir accusé le sieur d'Auteuil d'avoir donné à boire à des « sauvages » en plein Conseil. [ixx]
5 avril 1664: François a été condamné à payer la somme de 154 livres 1 sol et 6 deniers à Aubert sieur de la Chesnaye. [xx]
En 1667, la famille Pelletier est la toute première à figurer au recensement de la Nouvelle-France. François et Marguerite vivent à Québec avec leurs quatre enfants. [xxi]
François a reçu une concession foncière des Jésuites dans la « seigneurie des Sauvages » (Sillery) sur la « route Saint-Xavier » le 13 février 1667. [xxii]
Dans les années suivantes, le nom de François apparaît dans d'autres documents judiciaires et notariés :
13 avril 1667: une maison située dans la basse ville de Québec appartenant à Daniel Biaille de Saint Meur, marchand, de La Rochelle, fut démissionnée au profit de François Pelletier et Marguerite Moriceau, son épouse. [xxiii]
19 décembre 1667: un appel est mis à néant d'une sentence rendue par le lieutenant général, le 12 décembre 1667 contre Jacques Doublet et Pierre Richer, tailleur d'habits et au profit de François Pelletier (sa femme comparaissant pour lui). Doublet et Richer sont condamnés à rendre un habit à Marguerite Morisseau. Le Conseil met l'appel au néant sans amende et ordonne que la sentence dont est appel sortira son plein et entier effet et condamne l'appelant aux dépens. [xxiv]
5 mai 1669: Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux, demeurant à Monceaux, a vendu un terrain situé dans la seigneurie de Dombourg [au nom de] François Peltier-Dantaya, de Richelieu, à Denis Masse, habitant de la côte de St Ignace. [xxv]
20 août 1669: Nicolas Pelletier a loué la maison, la grange et le terrain de [fils] François Pelletier à Cap-Rouge pendant deux ans à vingt livres par année, le sieur Denis Ruette d'Auteuil représentant. [xxvi]
17 janvier 1671: François Peltier, habitant, et Marguerite Morisseau, son épouse, de Sorel, ont vendu une maison située sur la côte St-François-Xavier, paroisse de St-Michel de Sillery, à Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux. [xxvii]
Fief et seigneurie
Le 22 octobre 1675, François Pelletier et Marguerite Morisseau, demeurant à Sorel, achètent à Philippe Gaultier de Comporté le fief et la seigneurie de Dorvilliers situés au-dessus des îles Richelieu. [xxviii] Le terrain mesurait une demi-lieue de front [sur le fleuve] par une lieue de profondeur, et comprenait l'île aux Foings [orthographiée aujourd'hui Île aux Foins]. Elle devint aussi connue sous le nom de Seigneurie d'Antaya, et François devint seigneur. Son territoire fait partie de Sainte-Geneviève-de-Berthier depuis l'abolition du régime seigneurial en 1854. La seigneurie est au numéro 12 sur cette carte.
Pelletier contre Chorel
En 1678, les ennuis judiciaires de François et Marguerite avec François Chorel commencent et se poursuivront longtemps après leur mort. Le 14 novembre 1678, un défaut est accordé à Chorel, sieur de Saint-Romain, marchand de Champlain, demandeur, contre François Pelletier dit Antaya, habitant de Dorvilliers près d'Autray, défendeur et défaillant. Il est ordonné que le demandeur « devra se justifier pour le paiement de 200 livres qu'il dit avoir fait. » [xxix]
En 1681, la famille Pelletier est inscrite au recensement de la Nouvelle-France habitant la seigneurie D'Autray [la seigneurie d'Antaya était située entre les seigneuries d'Autray et Berthier; elle était vraisemblablement incluse dans la seigneurie d'Autray pour ce recensement]. François avait 48 ans et Marguerite 37. Huit de leurs enfants vivaient dans le ménage. Ils possédaient 3 fusils, 10 bestiaux et 16 arpents de terres en valeur. [xxx]
Le décès de François Pelletier dit Antaya
Nous ne savons pas quand François Pelletier dit Antaya est décédé, mais c'était quelque temps avant le 1er août 1688, lorsque Marguerite est enregistrée comme veuve dans un acte notarié.
À cette date, Marguerite signe un contrat (à sa marque, car elle ne sait pas signer) avec François Cottu et Jean Bougueran devant le notaire Antoine Adhémar à Montréal. Elle agissait à titre d'engageur (ou recruteuse de voyageurs) et était inscrite comme seigneuresse de Dorvilliers. [xxxi] Il s'agissait d'un métier rare pour une femme à cette époque.
Dans son contrat, Jean Bougueran a accepté de « faire le voyage des Outaouais, à commencer d'aujourd'hui et finir l'automne de l'année prochaine mil six cens quatre-vingt neuf, pendant lequel temps le dit bougueran promet d'obéir à Cottu qui va aux dits païs des Outaouais pour la dite mauriceau et faire de son mieux fidèlement, à la charge qu'il sera nourri pendant le susdit temps; et en outre la dite mauriceau promet de lui payer pour ses gages la somme de cent cinquante livres en castor au prix du bureau de Québec à son retour en cette ville (Montréal). (En) plus la dite mauriceau s'oblige de lui donner avant son départ un fusil, une couverte, trois chemises, un capot, un tapabor (capuchon en cuir) et six livres de tabac, que le dit bougueran pourra traiter à son profit; et le castor et pelleteries qu'il en fera, les embarquera dans le canot où il sera en descendant. » [xxxii]
Marguerite a été convoquée au tribunal à plusieurs reprises au cours de la décennie suivante. Tous les cas l'opposaient à François Chorel, sieur de Saint-Romain, concernant la seigneurie d'Antaya. La seigneurie a fait l'objet d'une saisie et d'un litige de la part de François Chorel de Saint-Romain et de ses héritiers à cause d'une dette que François Pelletier lui devait. [xxxiii] Ce conflit n'est résolu qu'en 1724 [les descendants Chorel reçoivent une compensation monétaire, tandis que les descendants Pelletier conservent la seigneurie].
1 juin 1693: Marguerite Morisseau, veuve de François Pelletier Antaya, demeurant à Sorel, a été condamnée à payer à François Chorel la somme de 740 livres, 6 sols et 6 deniers, avec intérêts, pour une dette contractée par elle et son mari. [xxxiv]
13 juillet 1693: à la suite du procès précédent, François Chorel a saisi la terre et seigneurie appelée Dorvilliers de Marguerite Morisseau, veuve de feu François Pelletier Antaya, pour une obligation par feu Antaya et la dite Morisseau de la somme de 740 livres et 6 sols, avec intérêts. En vertu de la sentence rendue le 1er juin où ladite Morisseau était en défaut, la saisie a été déclarée valide. Il a été ordonné, faute de paiement de la part de la veuve Antaya, que la terre et la seigneurie de Dorvilliers soient mises soient criées et subhastées. [xxxv]
2 octobre 1702: un défaut a été accordé à Marguerite Morisseau, veuve d'Antaya, contre François Chorel, faute d'être comparu à l'assignation à lui donnée le onze juillet dernier. [xxxvi]
6 novembre 1702: François Chorel est ordonné de fournir dans un délai d'un mois à Marguerite-Madeleine Morisseau, veuve de François Pelletier dit Antaya, les documents en vertu desquels il réclamait ce qui lui était dû par la succession du défunt Pelletier, ainsi que le décret qu'il réclamait avoir eu dans la Juridiction de Trois-Rivières, du terrain dudit défunt. [xxxvii]
Décès de Marguerite Morisseau
Marguerite Morisseau décède vers l'âge de 64 ans le 15 décembre 1707 à l'Hôtel-Dieu de Québec. Elle est inhumée le même jour au cimetière paroissial de Notre-Dame. [xxxviii]
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Sources et lecture complémentaire
[i] Université de Montréal, Programme de recherche en démographie historique (https://www.prdh-igd.com : consultée le 16 sept. 2021), entrée de dictionnaire pour François Pelletier, personne 60567.
[ii] Marcel Trudel, Catalogue des Immigrants, 1632-1662 (Montréal: Éditions Hurtubise HMH, 1983), page 62, entrée pour Nicolas Pelletier, immigré vers 1636.
[iii] « Le journal des jésuites : publié d'après le manuscrit original conservé aux archives du Séminaire de Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2022210 : consultée le 16 sept. 2021), p. 268.
[iv] Marc St-Hilaire, « Tadoussac ». Dans l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada (https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/tadoussac : consultée le 20 sept. 2021). Article publié le 24 sept. 2009; dernière mise-à-jour le 27 juin 2019.
[v] André Vachon, « JÉRÉMIE, dit Lamontagne, NOËL», dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1 (http://www.biographi.ca/fr/bio/jeremie_noel_1E.html : consultée le 20 sept. 2021), vol. 1, University of Toronto/Université Laval, 2003.
[vi] Université de Montréal, Programme de recherche en démographie historique (https://www.prdh-igd.com : consultée le 16 sept. 2021), mariage de François Pelletier et Sauvagesse, avril 1660, prêtre Albanel, union 94011.
[vii] « Le journal des jésuites : publié d'après le manuscrit original conservé aux archives du Séminaire de Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2022210 : consultée le 16 sept. 2021), p. 281.
[viii] « Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1967 », images numériques, Ancestry.ca (https://www.ancestry.ca/ : consultée le 16 sept. 2021), sépulture de Dorothée, 13 avril 1661, Québec (Notre-Dame); citant les données originales : Institut Généalogique Drouin; Montreal, Quebec, Canada; Collection Drouin; Auteur : Gabriel Drouin, comp.
[ix] Benoit Pelletier Shoja, « Le nom de famille Antaya », Association des Familles Pelletier (http://associationpelletier.ca/GrandesFamilles/NicolasPelletier/Antaya.html : consultée le 20 sept. 2021), 2005.
[x] Raymond Douville, « COUTURE (Cousture), GUILLAUME (d. 1701) », dans Dictionnaire biographique du Canada (http://www.biographi.ca/fr/bio/couture_guillaume_1701_2E.html : consultée le 20 sept. 2021), vol. 2, University of Toronto/Université Laval, 2003.
[xi] Marie-Jean-d’Ars Charette, c.s.c., « DABLON, CLAUDE », dans Dictionnaire biographique du Canada (http://www.biographi.ca/fr/bio/dablon_claude_1E.html : consultée le 20 sept. 2021, vol. 1, University of Toronto/Université Laval, 2003.
[xii] Lucien Campeau, « DRUILLETTES (Dreuillettes, Drouillettes, Drouillet, Droulletes, Drueillettes, Druilletes), GABRIEL », dans Dictionnaire biographique du Canada (http://www.biographi.ca/fr/bio/druillettes_gabriel_1E.html : consultée le 20 sept. 2021), vol. 1, University of Toronto/Université Laval, 2003.
[xiii] Université de Montréal, Programme de recherche en démographie historique (https://www.prdh-igd.com : consultée le 16 sept. 2021), entrée de dictionnaire pour Marguerite Morisseau, personne 55219.
[xiv] « Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1967", images numériques, Ancestry.ca (https://www.ancestry.ca/ : consultée le 16 sept. 2021), mariage de François Peltier et Marguerite Madeleine Morisseau, 26 Sep 1661, Québec (Notre-Dame); citant les données originales : Institut Généalogique Drouin; Montreal, Quebec, Canada; Collection Drouin; Auteur : Gabriel Drouin, comp.
[xv] René Jetté et le PRDH, Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730 (Montréal, Gaëtan Morin Éditeur, 1983), page 888, entrée pour François Pelletier et Marguerite Morisseau.
[xvi] Université de Montréal, Programme de recherche en démographie historique (https://www.prdh-igd.com : consultée le 16 sept. 2021), entrée de dictionnaire pour François Pelletier Antaya et Marguerite Morisseau, union 1428.
[xvii] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/401474 : consultée le 16 sept. 2021), « Arrêt condamnant François Pelletier à payer la somme de 73 livres et 10 sols au sieur Étienne Renaud (Renault), écrivain du vaisseau «l'Aigle d'Or », 13 oct. 1663, référence TP1,S28,P1385, ID 401474; citant les données originales : Pièce provenant du Registre plumitif no 1 Bis des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (26 septembre 1663 au 23 août 1664), f. 3v.
[xviii] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/401475 : consultée le 16 sept. 2021), « Arrêt condamnant François Pelletier à payer la somme de 165 livres 13 sols et 6 deniers à Jacques de la Mothe », 13 oct. 1663, référence TP1,S28,P1386, ID 401475; citant les données originales : Pièce provenant du Registre plumitif no 1 Bis des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (26 septembre 1663 au 23 août 1664), f. 3v.
[ixx] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/398540 : consultée le 16 sept. 2021), « Arrêt ordonnant que les charges et informations faites par le sieur d'Auteuil, concernant l'accusation de traite de boissons aux sauvages de Jean et François Pelletier, à l'encontre de Sébastien Liénard et Jean Hayot seront communiqué au procureur général et condamnation des frères Pelletier, à une heure de prison pour l'insolence d'avoir accusé en plein Conseil le sieur d'Auteuil d'avoir traité des boissons aux sauvages (Amérindiens), sauf à eux de faire leurs plainte par les voies ordinaires », 8 fév. 1664, référence TP1,S28,P72, ID 398540; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 1 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (18 septembre 1663 au 19 décembre 1676), f. 10v.
[xx] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/401734 : consultée le 16 sept. 2021), « Jugement condamnant François Pelletier à payer à Aubert sieur de la Chesnaye (LaChesnaye), la somme 154 livres 1 sol et 6 deniers », 5 avr. 1664, référence TP1,S28,P1645, ID 401734; citant les données originales : Pièce provenant du Registre plumitif no 1 Bis des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (26 septembre 1663 au 23 août 1664), f. 3v.
[xxi] « Recensement du Canada, 1667 », Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/ : consultée le 16 sept. 2021), entrée pour François Pelletier, 1667, Québec, instrument de recherche MSS0446, item 2318857; citant les données originales : Centre des archives d'outre-mer (France) vol. 460.
[xxii] « Fonds Ministère des Terres et Forêts - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/260267 : consultée le 16 sept. 2021), « Concession d'une située dans la seigneurie des Sauvages (Sillery), accordée par les Jésuites à François Pelletier, signé François LeMercier, supérieur des Pères Jésuites ’», 13 février 1667, référence E21,S64,SS5,SSS7,D47, ID 260267.
[xxiii] Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), sous la direction d'Hélène Lafortune et de Normand Robert, Société de recherche historique Archiv-Histo, (www.Archiv-Histo.com : consultée le 20 sept. 2021), « Démission d'une maison située en la basse ville de Quebecq de Daniel Biaille de Saint Meur, marchand, de La Rochelle, au profit de François Pelletier et Marguerite Moriceau, son épouse. », 13 avr. 1667, notaire P. Duquet de Lachesnaye.
[xxiv] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/400240 : consultée le 16 sept. 2021), « Appel mis à néant d'une sentence rendue par le lieutenant général, le 12 décembre 1667 contre Jacques Doublet et Pierre Richer, tailleur d'habits et au profit de François Pelletier », 19 déc. 1667, référence TP1,S28,P561, ID 400240; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 1 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (18 septembre 1663 au 19 décembre 1676), f. 82v.
[xxv] Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), sous la direction d'Hélène Lafortune et de Normand Robert, Société de recherche historique Archiv-Histo, (www.Archiv-Histo.com : consultée le 20 sept. 2021), « Vente d'une terre située en la seigneurie de Dombourg; par Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux, écuyer, demeurant à Monceaux, se faisant fort pour François Peltier-Dantaya, de Richelieu, à Denis Masse, habitant, de la côte de St Ignace. », 5 may 1669, notaire R. Becquet.
[xxvi] Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), sous la direction d'Hélène Lafortune et de Normand Robert, Société de recherche historique Archiv-Histo, (www.Archiv-Histo.com : accessed 17 Aug 2021), « Bail d'une maison; par Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux, écuyer, au nom et comme représentant le droit de François Peltier, à Nicolas Peltier, habitant, de la côte de Sillery. », 20 août 1669, notaire R. Becquet.
[xxvii] Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), sous la direction d'Hélène Lafortune et de Normand Robert, Société de recherche historique Archiv-Histo, (www.Archiv-Histo.com : accessed 17 Aug 2021), « Vente d'une habitation située à la côte de St François Xavier, paroisse de St Michel de Sillery; par François Peltier, habitant et Marguerite Morisseau, son épouse, de Saurel, à Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux, écuyer, de Monceaux. », 17 janv. 1671, notaire R. Bequet.
[xxviii] Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), sous la direction d'Hélène Lafortune et de Normand Robert, Société de recherche historique Archiv-Histo, (www.Archiv-Histo.com : consultée le 20 sept. 2021), « Vente d'un fief et seigneurie situé au-dessus des îles de Richelieu avec l'île aux Foings; par Philippe Gaultier de Comporté, écuyer, de la ville de Quebecq, à François Peltier, habitant et Marguerite Morisseau, son épouse, de Saurel. », 22 oct. 1675, notaire R. Becquet.
[xxix] « Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières - BAnQ Trois-Rivières » , images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/435322 : consultée le 16 sept. 2021), « Défaut accordé à François Chorel, sieur de Saint-Romain, marchand de Champlain, demandeur, comparant par Pierre Loyseau (Loiseau) dit Francoeur, son procureur, contre François Pelletier dit Antayat (Antaya), habitant de Dorvilliers près d'Autray (Dautray), défendeur et défaillant; il est ordonné que les parties viendront à compter et que le demandeur devra se justifier pour le paiement de 200 livres qu'il dit avoir fait; le défendeur est condamné aux dépens, signé Boyvinet (Boivinet). », 14 nov. 1678, référence TL3,S11,P1635, ID 435322; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 4 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 196-197.
[xxx] « Recensement du Canada fait par l'intendant Du Chesneau », Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/ : consultée le 16 sept. 2021), entrée pour François Pelletier, 14 nov. 1681, Québec, instrument de recherche MSS0446, MIKAN no. 2318858; citant les données originales : Centre des archives d'outre-mer (France) vol. 460.
[xxxi] Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), sous la direction d'Hélène Lafortune et de Normand Robert, Société de recherche historique Archiv-Histo, (www.Archiv-Histo.com : accessed 15 Sep 2021), « Engagement en qualité de voyageur de Jean Bougueran, de Berthier, à Marguerite Mauriceau, veuve de François Pelletier dit Ontaya, de Dorvilliers. », 1 août 1688, notaire A. Adhémar de Saint-Martin.
[xxxii] Antoine Champagne, « L'ancêtre Jean Beaugrand-dit-Champagne », Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, Vol. IV, No. 2, juin 1950, p. 78.
[xxxiii] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/400240 : consultée le 20 sept. 2021), « Arrêt qui accorde une somme de 404 livres, 12 sols, 5 deniers etc., à François Chorel Dorvilliers, faisant tant pour lui que pour ses cohéritiers en la succession de feu François Chorel de Saint-Romain, son père, dans sa cause contre Pierre-François Pelletier dit Antaya, demeurant en la seigneurie et fief Dorvilliers, fondé de pouvoir de ses frères et soeurs, tous héritiers de feu François Pelletier et Marguerite Morisseau », 24 juil. 1724, référence TP1,S28,P16047, ID 410972; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 31 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil supérieur (17 janvier 1724 au 2 octobre 1724), f. 144v-150.
[xxxiv] « Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières - BAnQ Trois-Rivières », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/436047 : consultée le 16 sept. 2021), « Requête de Louis Fafard de Longval, demeurant à Trois-Rivières, au nom et comme ayant pouvoir par écrit de François Chorel de Saint-Romain, demandeur, à l'encontre de Marguerite Morisseau, veuve de François Pellettier (Pelletier) Antaya, demeurant à Sorel, tant en son nom que comme mère et tutrice naturelle des enfants mineurs issus de leur mariage, défenderesse. Le demandeur réclame la somme de 740 livres, 6 sols et 6 deniers, avec les intérêts, pour les causes portées par une obligation passée à son profit par le défunt Antaya et ladite Morisseau en plus d'avoir fait assigner Jacques Desgagniers (Desgagnés, Degagné), sergent d'une compagnie du détachement de la Marine, comme ayant épousé Geneviève Pellettier (Pelletier), demeurant à Sorel, François Banliac (Banhiac) dit La Montagne (Lamontagne), comme ayant épousé Marie Pellettier (Pelletier), demeurant aussi à Sorel, et Madeleine Thunay (Tune), veuve du défunt François Pellettier (Pelletier), demeurant à Champlain, enfants héritiers dudit défunt Antaya, leur père, pour voir déclarer exécutoire contre eux ladite obligation, ensemble à payer le profit et intérêts de la somme. Ladite défenderesse, défaillante, est condamnée à payer la somme de 740 livres, 6 sols et 6 deniers, avec les intérêts, au demandeur », 1 juin 1693, référence TL3,S11,P2380, ID 436047; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 6 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières (18 décembre 1690 au 14 janvier 1701), p. 106-107-108.
[xxxv] « Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières - BAnQ Trois-Rivières », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/436047 : consultée le 16 sept. 2021), « Comparution de François Chorel de Saint-Romain, qui a fait procéder par voie de saisie réelle sur la terre et seigneurie appelées Dorvilliers sur Marguerite Morisseau, veuve du défunt François Pelletier Antaya, pour une obligation passée à son profit par le défunt Antaya et ladite Morisseau de la somme de 740 livres et 6 sols, avec les intérêts. En vertu de la sentence rendue le 1er juin dernier où ladite Morisseau était défaillante, la saisie réelle du sieur de Saint-Romain est déclarée bonne et valable. Il est donc ordonné, faute de paiement de la part de la veuve Antaya, que la terre et la seigneurie de Dorvilliers soient criées et subhastées », 13 juil. 1693, référence TL3,S11,P2384, ID 436051 ; citant les données originales : Pièce provenant du Registre no 6 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières (18 décembre 1690 au 14 janvier 1701), p. 111-112.
[xxxvi] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/407483 : consultée le 16 sept. 2021), « Défaut accordé à Marguerite-Madeleine Morisseau, veuve François Pelletier dit Antaya, contre François Chorel, sieur de Saint-Romain, marchand de Champlain », 2 oct. 1702, référence TP1,S28,P7394, ID 407483; citant les données originales : Pièce provenant du Registre plumitif no 12 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (9 janvier 1702 au 11 décembre 1702), f. 30.
[xxxvii] « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/407522 : consultée le 16 sept. 2021), « Arrêt ordonnant à François Chorel, sieur de Saint-Romain, marchand de Champlain, de donner communication dans un mois à, Marguerite-Madeleine Morisseau, veuve de François Pelletier dit Antaya, des pièces en vertu desquelles il prétend ce qui lui est dû par la succession du défunt Pelletier, ainsi que du décret qu'il prétend avoir eu en la Juridiction des Trois-Rivières, de la terre et du fief du dit défunt », 6 nov. 1702, référence TP1,S28,P7433, ID 407522; citant les données originales : Pièce provenant du Registre plumitif no 12 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (9 janvier 1702 au 11 décembre 1702), f. 37.
[xxxviii] René Jetté et le PRDH, Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730 (Montréal, Gaëtan Morin Éditeur, 1983), page 888, entrée pour François Pelletier et Marguerite Morisseau.