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Nicolas Peltier & Jeanne Devoisy

Découvrez la vie de Nicolas Peltier (ou Pelletier) et Jeanne Devoisy, premiers Pelletier en Nouvelle-France, à l’origine de nombreuses familles métisses, établis à Québec et Sillery au XVIIe siècle.

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 Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Le premier Pelletier en Nouvelle-France, ancêtre de nombreuses familles métisses

 

Nicolas Peltier (or Pelletier), fils de François Pelletier et de Simonne Pichereau, est baptisé le 4 juin 1596 dans la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Gallardon, en Beauce, en France. Il est le quatrième d’une fratrie de douze enfants, tous baptisés dans cette même paroisse. [Son nom connaît plusieurs variantes phonétiques en Nouvelle-France. Bien que Pelletier soit aujourd’hui l’orthographe standard au Québec, Nicolas signe son nom Peltier.]

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Le baptême de Nicolas Peltier à Gallardon en 1596 (Archives départementales d’Eure-et-Loir)

Localisation de Gallardon en France (Mapcarta)

Gallardon est une commune médiévale située dans la vallée de la Voise, dans le département d’Eure-et-Loir. Aujourd’hui, elle compte environ 3 700 habitants. La commune est surtout connue pour sa tour du XIIe siècle, surnommée « l’Épaule de Gallardon ». Cette tour sert autrefois de logis aux gardes du baron et de poste de guet contre les invasions fréquentes.

Gallardon est également réputée pour son église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, où sont baptisés les enfants Pelletier. L’édifice présente trois styles architecturaux distincts : roman, gothique et Renaissance. Les parties basses de la nef et du chœur remontent au XIIe siècle, tandis que la voûte en bois date du XVe siècle.


La tour et l’église Saint-Pierre à Gallardon (carte postale, Geneanet)

La rue du Bardet à Gallardon (carte postale, Geneanet)

Une maison du XVIe siècle à Gallardon (carte postale, Geneanet)

Une maison du XVIe siècle sur la Grande-Recrue à Gallardon (carte postale, Geneanet)


Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

« Charpente » dans l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (Bibliothèque nationale de France)

Apprentissage

À 15 ans, Nicolas devient apprenti charpentier. Un contrat d’apprentissage est rédigé le 29 février 1612 à Gallardon, devant le notaire Jean Fullone, entre sa mère, alors veuve, et le maître-charpentier Michel Delaval. 

Dès le lendemain, Nicolas entre au service de Delaval en tant qu’élève et apprenti pour une durée de quatre ans. Il est nourri, logé et reçoit vêtements et chaussures. Le contrat précise que son père, François Pelletier, est décédé. En plaçant l’un de ses fils en apprentissage, la mère de Nicolas cherche peut-être à alléger le fardeau économique de la famille.  


Le mariage et les enfants

Nicolas Peltier termine probablement son apprentissage en 1616. Il continue vraisemblablement à travailler comme charpentier jusqu’à son mariage. Vers 1632, il épouse Jeanne Devoisy à Gallardon. [Le nom de Jeanne varie considérablement selon les documents : Devoisy, de Vouzy, de Vousy, Roussy, Voisy, entre autres.] Née vers 1614, Jeanne a environ 18 ans au moment du mariage, tandis que Nicolas en a 36. Le couple a au moins deux fils en France : Jean et François.

Vers 1636, Nicolas et sa jeune famille quittent la France pour la Nouvelle-France. Ils sont les premiers de tous les Pelletier à s’installer sur ce territoire. Nicolas est sans doute recruté pour ses compétences de charpentier, très recherchées dans une colonie encore en pleine construction. La famille fait partie des tout premiers foyers français établis à Québec. 

Nicolas et Jeanne ont huit enfants :

  1. Jean (vers 1632-1692) épouse Marie Geneviève Demanovely. Le couple n’a qu’un enfant. Jean meurt aux mains des Iroquois à Sorel.

  2. François (vers 1635-avant août 1688) épouse d’abord Dorothée, une femme autochtone au nom de famille inconnu, puis Marguerite Madeleine Morisseau. Il a au moins dix enfants avec sa seconde épouse. Morisseau devient engageuse ouest, c’est-à-dire une recruteuse d’engagés pour la traite des fourrures, ou de voyageurs. Au moins un de leurs fils devient voyageur. François est connu sous le nom de Pelletier (ou Peltier) dit Antaya.

  3. Marie (1638-après 1705) épouse Nicolas Goupil, puis Denis Jean. Elle a deux filles avec son premier mari et douze enfants avec le second. L’une de ses filles, Marie Françoise Jean, devient religieuse à l’Hôtel-Dieu de Québec.

  4. Louise (1640-1713) épouse Jean Ayotte (ou Hayot). Le couple a au moins dix enfants. Leur fille Angélique devient mère supérieure à l’Hôpital Général de Québec.

  5. Marie Françoise (1642-1707) épouse Jean Bériault, décédé moins d’un an après leur mariage, puis Sébastien Liénard. Elle a treize enfants avec son second mari, dont un devient voyageur.

  6. Jeanne (1644-1715) épouse Noël Jérémie Lamontagne, interprète et commis à la traite des fourrures au poste du Domaine du Roi. Le couple a au moins quatorze enfants.

  7. Geneviève (1646-1717) épouse Vincent Verdon, puis Thomas Lefebvre, tonnelier, interprète abénaki et voyageur. Elle a deux filles avec son premier mari et douze enfants avec le second.

  8. Nicolas (1649-1729) épouse successivement Madeleine Tegochix (autochtone), Françoise Ouechipichinokioué (autochtone algonquine), puis Marie Outchiouanich, fille d’un chef autochtone de Tadoussac. Il a une fille avec sa première épouse et dix enfants avec la seconde. Nicolas devient connu sous le nom de Pelletier (ou Peltier) dit Marolles.


La vie à Québec

De 1637 à 1640, Nicolas travaille comme charpentier à l’Habitation de Québec.

 
Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

« Québec en 1608 », dessin de 1925 par C. W. Jefferys.

 

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

 « Champlain building his Habitation » (Champlain construisant son Habitation), peinture de 1910 par C. W. Jefferys.

L'Habitation de Québec

L’Habitation de Québec est un ensemble de bâtiments interconnectés construits sur les ordres de Samuel de Champlain en 1608. Elle sert à la fois de fort, de poste de traite et de résidence pour les premiers colons. Le premier hiver à l’intérieur de l’Habitation est catastrophique : 20 des 28 hommes y meurent, principalement du scorbut. En 1609, les bâtiments en bois sont terminés. 

En 1624, Champlain ordonne la reconstruction de l’Habitation, cette fois en pierre. Elle est cependant incendiée dès 1629 lors de l’invasion anglaise menée par les frères Kirke. Reconstruite de nouveau en 1633, elle sert principalement de magasin jusqu’en 1682, date à laquelle elle est détruite par un nouvel incendie. L’église Notre-Dame-des-Victoires est érigée sur une partie de ses vestiges vers 1688.

Des fouilles archéologiques menées dans les années 1970 mettent au jour les restes de l’Habitation, située dans l’actuelle Place-Royale à Québec. Une silhouette au sol, devant l’église Notre-Dame-des-Victoires, retrace l’une des tours du complexe d’origine. Une plaque commémorative est également installée sur un mur extérieur de l’église.



L’église Notre-Dame-des-Victoires (© La Généalogiste franco-canadienne)

Plaque apposée sur l’église Notre-Dame-des-Victoires (© La Généalogiste franco-canadienne)

Nicolas poursuit son travail de charpentier à Québec. En 1639, avec le maçon Jean Éger et le charpentier Pierre Pelletier, il rédige un rapport après avoir inspecté la charpenterie de la maison de feu Guillaume Hébert. [On pense que Pierre pourrait être le frère de Nicolas, mais aucune preuve ne confirme ce lien. C’est la seule mention de lui dans les archives canadiennes.] En 1644, Nicolas est à nouveau chargé d’inspecter la maison d’Hébert, cette fois avec le charpentier Étienne Racine.

La signature de Nicolas en 1639 (FamilySearch)


Concession à Sillery

Le 12 septembre 1645, la Compagnie de la Nouvelle-France confirme la concession de terre accordée à Nicolas Peltier par le gouverneur Charles Huault de Montmagny. Il reçoit cinquante arpents dans la seigneurie de Sillery, sur la route Saint-Xavier, où il établit sa famille.

 

Emplacement actuel d’une partie de la seigneurie de Sillery, où a été érigé un monument à la mémoire de Nicolas et Jeanne (Mapcarta)

 

Thomas Hayot et Nicolas Peltier comptent parmi les premiers colons à recevoir des terres dans la seigneurie de Sillery. Leurs terrains sont bornés « d’un bout au Sudest par une Ligne qui court surouest et nordest esloignee du bord du grand fleuve st. Laurens de vint toizes environ ; de lautre bout, au nordest aussi par une ligne qui court sudest et nordest, ou environ, Laquelle ligne est éloignée du grand chemin de Kebec au Cap Rouge de douze toises […], lesquelles lignes serviront de chemin ». [La toise est une ancienne mesure de longueur équivalant à six pieds.]

Nicolas s’engage à défricher continuellement la terre, à permettre aux Autochtones d’enlever le bois de sa propriété et à apporter son grain au moulin seigneurial pour le faire moudre. Il reçoit également des droits de pêche sur ses terres situées le long du fleuve Saint-Laurent.

 
Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Première page de la concession accordée à Nicolas Peltier en 1645 (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)

 

Bien qu’il habite désormais à Sillery, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de la Basse-Ville de Québec, Nicolas continue de travailler comme charpentier à Québec. En 1647, il érige la charpente du comble de l’église Notre-Dame-de-la-Paix. Pour ce travail, il reçoit 1500 livres, ainsi que 30 livres pour le vin du marché.


 

Notre-Dame-de-Québec

La basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec se dresse à l'emplacement de la première chapelle construite par Samuel de Champlain en 1633. À la suite de l'incendie de ce premier édifice, les jésuites construisirent en 1647 une deuxième église en pierre, sur laquelle Nicolas Pelletier érigea la charpente de la toiture. Les éléments les plus anciens de la basilique-cathédrale actuelle datent de cette époque. Elle acquière le titre de cathédrale en 1674, puis le statut de basilique 200 ans plus tard.

Le roi Louis XIV finança son premier agrandissement à la toute fin du XVIIe siècle. De grands travaux sont alors réalisés dix ans avant la fin du régime français. Malheureusement, l'église a brûlé à la suite des bombardements qui ont mené à la prise de Québec en 1759. Après la conquête britannique, l'église a été reconstruite à l'identique, ajoutant le plus haut clocher du côté sud. Une nouvelle façade fut érigée en 1843. À la fin du XIXe siècle, les architectes procèdent à plusieurs aménagements de la cathédrale, devenue basilique. Le 22 décembre 1922, un violent incendie détruit à nouveau l'ensemble du bâtiment, à l'exception des murs carbonisés. Au cours des sept années suivantes, le bâtiment et son décor intérieur seront fidèlement reconstitués à partir des plans et des photographies d'origine.

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Ruines laissées par l’incendie en 1922 (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)


Vers 1648, Nicolas construit la charpente du Château Saint-Louis, résidence officielle du gouverneur de la Nouvelle-France. [Bien que le bâtiment ne soit plus debout, des fouilles archéologiques menées au début des années 2000 ont mis au jour des milliers d’artefacts et près de 500 vestiges architecturaux. Ces vestiges peuvent aujourd’hui être visités au Lieu historique national des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis, situé sous la terrasse Dufferin, dans le Vieux-Québec.]


Conflits avec les Autochtones

En 1647, Jeanne est impliquée dans une affaire judiciaire liée au commerce illégal d’eau-de-vie avec des Autochtones. Le 13 septembre, le gouverneur envoie à Sillery l’interprète Nicolas Marsolet, accompagné du soldat La Chesnaye Gaultier, pour enquêter sur un trouble signalé. Sur place, ils découvrent deux Autochtones grièvement blessés à coups de couteau. Interrogés, ceux-ci déclarent que l’altercation est survenue après avoir consommé deux bouteilles d’eau-de-vie achetées à « la femme de Maître Nicolas Pelletier et d’un jeune homme qui est chez Eux », en échange de 400 grains de porcelaine.

Le lendemain, le gouverneur Charles Huault de Montmagny condamne Jeanne à une amende de 100 livres et à rembourser les 400 grains de porcelaine, avec emprisonnement jusqu’au paiement intégral. L’amende est répartie entre les maisons religieuses : un tiers aux Jésuites de Sillery et deux tiers aux religieuses de Québec. 

Le 11 mai 1651, le Journal des Jésuites rapporte un incident entre la famille Peltier et les Iroquois, alors ennemis des Hurons réfugiés à Sillery après la destruction de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons en 1649 :

Deux Iroquois estans prests de faire leur coup en la maison de Nicolas Peltier, sont apperceus ; item deux autres, ou les deux mesmes, proche la maison de Thomas Hayot.

L’attaque est apparemment repoussée, et la famille Peltier en sort indemne.


Maître-charpentier

Au cours de la décennie suivante, le nom de Nicolas figure dans plusieurs actes notariés liés à son métier de charpentier :

  • 5 avril 1650 : Nicolas promet de verser à Mathurin Trut des gages d’un montant total de 320 livres pour deux années de travail.

  • 28 octobre 1650 : Nicolas et son gendre Nicolas Goupil, également maître-charpentier, s’engagent à construire pour Jean-Paul Godefroy une charpente de maison mesurant 55 pieds sur 24 pieds, pour la somme de 1 500 livres.

  • 1er mai 1653 : Nicolas et André Renault s’engagent à terminer la charpente d’une grange pour Jacques Sévestre.

  • 27 décembre 1657 : Nicolas accepte de construire une maison de 20 pieds sur 32 pieds pour Pierre Niel, au prix de 250 livres.


La vie à Sillery

Le 6 juin 1661, François de Montmorency-Laval, « Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Évesque de Petrée, Vicaire apostolique dans tout le païs de la Nouvelle France », se rend à Sillery pour confirmer 26 personnes, dont Nicolas, Jeanne et leur fils Jean.

 

Confirmation des membres de la famille Peltier en 1661 (Généalogie Québec)

 

La famille Peltier figure au recensement de 1667 de la Nouvelle-France, domiciliée dans le secteur de Cap-Rouge et de la Côte de Saint-Ignace. Nicolas y est inscrit comme ayant 77 ans (il en a en réalité 71), et Jeanne, 53 ans. Leur fils Nicolas, 18 ans, vit avec eux, de même qu’un domestique de 18 ans nommé Pierre Quartier [Cartier]. La famille ne semble pas posséder d’animaux ni de terres en valeur.

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Recensement de la Nouvelle-France en 1667 pour le ménage Peltier (Bibliothèque et Archives Canada)

En 1667, une carte est dressée de la seigneurie de Sillery. On y trouve les rues Saint-Michel et Saint-Ignace, le fort Saint-François-Xavier, la division des lots, les chemins, l’emplacement des peuples autochtones hurons (« sauvages ») et les noms des propriétaires, dont celui de Nicolas Peltier.

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Plan de la seigneurie de Sillery ; le carré rouge montre la terre de Nicolas Peltier (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)


Au cours de la décennie suivante, le nom de Nicolas apparaît dans de nombreux actes notariés, désormais liés à l’immobilier plutôt qu’à la charpenterie :

  • 20 août 1669 : Nicolas loue pour deux ans la maison et la grange de son fils François Peltier (ou Pelletier), au prix de vingt livres par an. [Denis-Joseph Ruette d’Auteuil de Monceaux représente les droits de François dans ce contrat.]

  • 13 octobre 1669 : Nicolas et Jeanne louent leur ferme de la côte Saint-François-Xavier à leur fils Jean Peltier (ou Pelletier) et à son épouse, en échange de 35 minots de blé, 10 minots de pois et un tonneau d’anguilles salées par an. Le contrat mentionne environ 25 arpents de terre en valeur, une maison, une grange, une écurie, des droits de pêche et deux bœufs pour les travaux agricoles. [Le minot est une ancienne mesure de capacité pour les matières sèches. Une mine équivaut à environ 78,73 litres.]

  • 11 octobre 1671 : Jean ayant quitté la propriété de la côte Saint-François-Xavier pour s’établir dans la seigneurie d’Autray, Nicolas et Jeanne la louent à Denis-Joseph Ruette d’Auteuil de Monceaux pour 30 minots de blé et 16 minots de pois par an.

  • 27 octobre 1673 : Nicolas et Jeanne vendent la terre familiale de la côte Saint-François-Xavier, « près de Monsseaux », dans la paroisse de Sillery, à Denis-Joseph Ruette d’Auteuil de Monceaux pour la somme de 1 000 livres.


Décès de Nicolas Pelletier

Nicolas Peltier décède entre le 23 mars 1678, date de sa dernière mention dans un acte notarié, et le recensement de la Nouvelle-France du 14 novembre 1681. Aucun acte de sépulture n’a été retrouvé.   


Les dernières années de Jeanne Devoisy

En 1681, Jeanne est inscrite au recensement de la Nouvelle-France, vivant avec son fils Jean dans la seigneurie d’Autray. Elle a alors 70 ans, et Jean en a 50. Font également partie du ménage : Jean, le fils de Jean, âgé de 18 ans, ainsi qu’un homme de 28 ans nommé François, peut-être un domestique ou un pensionnaire. Jean possède deux fusils, deux bêtes à cornes et neuf arpents de terre en valeur.

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Recensement de la Nouvelle-France en 1681 pour le ménage de Jean Peltier (ou Pelletier) (Bibliothèque et Archives Canada)


Décès de Jeanne Devoisy

Jeanne décède vers l’âge de 75 ans. Elle est inhumée le 12 décembre 1689 dans l’ancien cimetière paroissial de Saint-Pierre, à Sorel. Ce cimetière, le plus ancien de la ville, est en usage de 1670 à 1702. Il se trouvait à l’angle des actuelles rues du Fort et de la Reine. Aucun vestige n’en subsiste aujourd’hui.

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Sépulture de Jeanne Devoisy en 1689 (Ancestry)


Monument commémoratif

Le 12 septembre 2005, l’Association des familles Pelletier inaugure un monument à Sillery, sur une partie du terrain concédé à Nicolas Peltier en 1645. Le monument peut être visité au 2608, chemin Saint-Louis, à Sillery (aujourd’hui un secteur de la ville de Québec).

Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy
Nicolas Pelletier & Jeanne Devoisy

Photos de Pascal Pelletier (Association des Familles Pelletier), utilisées avec permission.

 
 


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Bibliographie :

  • « Gallardon 1591-1596 », images numériques, Archives départementales d'Eure-et-Loir (http://www.archives28.fr/ark:/66007/s005303206bbb3b3/53033c2e7b971 : consulté le 17 août 2021), baptême de Nicolas Pelletier, 4 juin 1596, Gallardon.

  • « Registre des confirmations 1649-1662 », images numériques, Généalogie Québec (https://www.genealogiequebec.com/membership/fr/fonds-drouin/REGISTRES : consulté le 21 sept. 2021), confirmation de Jean Peltier, 6 juin 1661, Sillery ; citant les données originales : Registre des confirmations, Diocèse de Québec, Registres du Fonds Drouin.

  • « Recensement du Canada, 1667 », images numériques, Bibliothèque et Archives Canada (https://www.bac-lac.gc.ca/eng/CollectionSearch/Pages/record.aspx?app=fonandcol&IdNumber=2318857&new=-8585951843764033676 : consulté le 18 août 2021), ménage de Nicolas Pelletier, 1667, Cap-Rouge and Côte de Saint-Ignace, instrument de recherche MSS0446, item 2318857 ; citant les données originales : Centre des archives d'outre-mer (France) vol. 460.

  • « Recensement du Canada fait par l'intendant Du Chesneau », images numériques, Bibliothèque et Archives Canada (https://www.bac-lac.gc.ca/eng/CollectionSearch/Pages/record.aspx?app=fonandcol&IdNumber=2318858&new=-8585855146497784530 : consulté le 18 août 2021), ménage de Jean Pelletier, 14 nov. 1681, seigneurie d'Autray, instrument de recherche MSS0446, MIKAN 2318858 ; citant les données originales : Centre des archives d'outre-mer (France) vol. 460.

  • « Registres paroissiaux catholiques du Québec (Collection Drouin), 1621-1968 », images numériques, Ancestry.ca (https://www.ancestry.ca/ : consulté le 18 août 2021), sépulture de Jeanne Devouzy, 12 déc. 1689, Sorel ; citant les données originales : Collection Drouin, Institut Généalogique Drouin.

  • « Actes de notaire, 1626-1645 // Martial Piraube », images numériques, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3Q9M-CSVN-Q8J1?cat=1176010&i=1045&lang=en : consulté le 24 mars 2025), « Rapport de charpenterie pour la maison de Guillaume Hebert », 12 nov. 1639, images 1045-1048 sur 2056 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

  • Parchemin, banque de données notariales du Québec ancien (1626-1801), Société de recherche historique Archiv-Histo, (https://archiv-histo.com : consulté le 17 août 2021), « Marché de payement de gages entre Nicolas Pelletier, habitant, demeurant proche Sillery, et Mathurin Tru, travaillant », 5 avr. 1650, notaire Audouart dit Saint-Germain.

  • Ibid., « Marché de charpenterie d'une maison entre Nicolas Pelletier et Nicolas Goupil, maître charpentier, demeurant proche Monseault, et Jean-Paul Godefroy, écuyer », 28 oct. 1650, notaire Audouart dit Saint-Germain.

  • Ibid., « Marché de charpenterie d'une grange entre Nicolas Pelletier, maître charpentier en la Nouvelle-France, demeurant proche Sillery, et André Renault, habitant », 1 mai 1653, notaire Audouart dit Saint-Germain.

  • Ibid., « Marché de charpenterie d'un logis de Nicolas Pelletier, maître charpentier, à Quebeq demeurant entre le cap Rouge et Sillery, avec Pierre Niel », 27 déc. 1657, notaire Audouart dit Saint-Germain.

  • Ibid., « Bail d'une maison; par Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux, écuyer, au nom et comme représentant le droit de François Peltier, à Nicolas Peltier, habitant, de la côte de Sillery », 20 août 1669, notaire R. Becquet.

  • Ibid., « Bail à ferme d'une ferme située à la côte de St Xavier; par Nicolas Peltier, maître charpentier et habitant et Jeanne de Wouzy, son épouse, de la côte de St Xavier, paroisse de Sillery, à Jean Peltier, habitant et Marie-Geneviève de Manovelly, son épouse, de la côte de St Xavier, leurs fils et belle-fille », 13 oct. 1669, notaire R. Becquet.

  • Ibid., « Bail à loyer d'une habitation située à cap Rouge; par Nicolas Peltier, habitant et Jeanne Vaousy, son épouse, du cap Rouge, à Denis-Joseph Ruette-Dauteuil de Monceaux, écuyer, de Monceaux », 11 oct. 1671, notaire R. Becquet.

  • Ibid., « Vente d'une habitation située en la côte de Sainct Xavier proche du lieu de Monsseaux, paroisse de Sillery; par Jeanne de Voisy, épouse actuelle de Nicolas Peltier, habitant, de D'autray, à Denis-Joseph Ruette-D'auteuil de Monsseaux, écuyer, de Mousseaux », 27 oct. 1673, notaire R. Becquet.

  • « Fonds Ministère des Terres et Forêts - BAnQ Québec », images numériques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/258415 : consulté le 17 août 2021), 12 sept. 1645, « Confirmation par la Compagnie de la Nouvelle-France de la concession accordée par Montmagny à Nicolas Pelletier », cote E21,S64,SS5,SSS7,D9, Id 258415.

  • Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/258812 : consulté le 17 août 2021), 1667, « Plan de la seigneurie de Sillery », cote E21,S555,SS1,SSS7,PS.3/1A. Id 258812.

  • Fédération québécoise des sociétés de généalogie, base de données du Fichier Origine (https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243216 : consulté le 17 août 2021), fiche de Nicolas Pelletier, personne 243216.

  • Université de Montréal, base de données du Programme de recherche en démographie historique (PRDH), (https://www.prdh-igd.com : consulté le 17 août 2021), entrée du dictionnaire pour Nicolas Pelletier et Jeanne Devoisy Roussy, union 180.

  • Benoît Pelletier, « Nicolas Peltier, 1596-1678 : Une chronique familiale », Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 62, numéro 3, cahier 269, automne 2011, 213-223.

  • René Jetté et le PRDH, Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730 (Montréal, Gaëtan Morin Éditeur, 1944), 887.

  • Marcel Trudel, Catalogue des Immigrants, 1632-1662 (Montréal: Éditions Hurtubise HMH, 1983), 62.

  • « Basilique-Cathédrale Notre-Dame-de-Québec », Ville de Québec (https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/quartiers/vieux_quebec/interet/basilique_cathedrale_notre_dame_de_quebec.aspx : consulté le 16 août 2021).

  • Louis Painchaud, « DOCUMENT 3. Procès verbal du Sieur Marsolet contre la femme de Nicolas Peltier du treizième septembre 1647 », Éphémérides familiales (https://louispainchaud.wordpress.com/2021/05/20/document-3-proces-verbal-du-sieur-marsolet-contre-la-femme-de-nicolas-peltier-du-treizieme-septembre-1647/ : consulté le 24 mars 2025).

  • Journal des Jésuites (Québec, Léger Brousseau Imprimeur-Éditeur, 1871), 152.

  • « Ancien cimetière (1er) de Sorel », Les Labelle (http://www.leslabelle.com/Cimetieres/AfficherCim.asp?MP=F3&CID=3149 : consulté le 18 août 2021).

  • « Nicolas Pelletier », Association des Familles Pelletier (https://associationpelletier.ca/notre-association/pelletier-de-souches-canadi/nicolas-pelletier.html : consulté le 17 août 2021).