Charles Gauthier de Boisverdun et Catherine Camus
Découvrez l'histoire de Charles Gauthier de Boisverdun et de Catherine Camus, pionniers français de la Nouvelle-France.
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Charles Gauthier de Boisverdun et Catherine Camus
Pionniers français en Nouvelle-France
Charles Gauthier de Boisverdun, fils de Philippe Gaultier et de Marie Pichon, est baptisé le 2 octobre 1628 dans la paroisse de Saint-Étienne-du-Mont à Paris, en France. Ses parents se marient le 10 juin 1618 dans la paroisse de Saint-Sulpice à Paris. Ils auront cinq enfants : Guillaume (né vers 1622), Claude (né en 1623), Catherine (née en 1626), Charles (né en 1628) et Jean (né en 1630).
[Au Canada, le nom de famille de Charles est également orthographié Gautier, Gaultier, Gaulthier et Gastier. Il signe « Gautie ».]
Située dans le 5e arrondissement de Paris, l’église Saint-Étienne-du-Mont a été construite à partir de la fin du XVe siècle (le chevet et le clocher) et achevée en 1624 (la façade). Elle est la dernière église parisienne à posséder un jubé, élément rare de l’architecture ecclésiastique.
L’église Saint-Sulpice, où se sont mariés les parents de Charles, est située au cœur du 6e arrondissement de Paris. Ses fondations remontent au XIIe siècle, tandis que sa structure actuelle date du XVIIe siècle. C’est l’une des plus grandes églises de la ville, qui abrite une statue de Jean-Baptiste Pigalle et trois tableaux d’Eugène Delacroix.
La famille Gauthier habite la rue des Amandiers à Paris, où Philippe, le père de Charles, travaille comme maître-imprimeur. Philippe est enterré à Paris le 13 août 1631, à l’âge d’environ 39 ans.
Quelques-uns des livres publiés par Philippe Gaultier
Après la mort de Philippe Gaultier, Marie Pichon poursuit l’activité d’imprimerie de son mari. En 1632, elle publie un livre sous le nom de « la veuve Philippe Gaultier ».
La même année, Marie épouse Charles Sevestre à Paris. Le couple aura deux enfants en France : Denise et Marguerite. Charles, issu d’une famille d’éditeurs, aurait succédé à Marie comme imprimeur des livres de la famille. De 1633 à 1635, il imprime plusieurs livres à la « rue des Amandiers, au Pélican, prés le Collège des Graffins », l’ancienne imprimerie de Philippe Gaultier. En 1636, Charles et Marie décident de quitter leur foyer et leur entreprise pour repartir à zéro en Nouvelle-France.
C’est une décision curieuse. Le couple est bien établi à Paris, avec plusieurs enfants, un bébé en route et une entreprise apparemment prospère. Il n’y a pas de presse écrite en Nouvelle-France, et Charles devra donc trouver une nouvelle profession. La famille n’était probablement pas à la recherche de meilleures opportunités, ce qui a donné lieu à des spéculations sur les raisons qui les ont poussés à quitter Paris. Une explication possible est que la famille Sevestre avait publié plusieurs livres sur la religion réformée et l’alchimie, suscitant peut-être l’ire des autorités locales et religieuses.
Marie Pichon arrive au Canada en 1636 avec ses cinq premiers enfants : Guillaume, Claude, Charles, Catherine et Jean Gaultier, son deuxième mari, Charles Sevestre et ses seconds enfants, Denise et Marguerite Sevestre. Les frères de Charles, Jacques et Thomas, et leur mère veuve, Marguerite Petitpas, âgée d’environ 56 ans, les accompagnent également.
À cette époque, la population de la ville de Québec, où ils s’installent, ne compte que quelques dizaines d’Européens. La plupart sont des commerçants de fourrures, des pêcheurs, des marins, des soldats, des commerçants et des ouvriers sous contrat d’engagement. La population totale de la Nouvelle-France s’élève à moins de 240 personnes. L’arrivée d’un groupe familial de trois générations, dont sept enfants, est exceptionnelle. Les adultes de la famille sont tous alphabétisés, ce qui est certainement unique pour une famille au Québec à l’époque. Pour couronner le tout, Marie Pichon est enceinte et met au monde un autre enfant dans les mois qui suivent leur arrivée.
La vie à Québec à cette époque aurait été difficile, surtout pour une famille habituée à la vie urbaine de Paris. Ils vivaient probablement dans une modeste cabane en bois avec un toit de chaume, située sur un terrain peut-être pas encore entièrement défriché. Les hivers rigoureux, marqués par un froid extrême et une neige épaisse, auraient été particulièrement éprouvants. Le régime alimentaire de la famille aurait été limité, composé principalement de poisson, de gibier et d’aliments conservés tels que de la viande et du poisson salés. Ils cultivaient peut-être un petit jardin pour faire pousser des légumes et des céréales, complétant ainsi leur alimentation avec ce qu’ils pouvaient produire eux-mêmes. De plus, la famille devait s’adapter aux conditions rudes et souvent isolées du Nouveau Monde, comptant sur leur débrouillardise et leur résistance pour surmonter les défis de la vie à la frontière.
Charles Gauthier n’a pas encore huit ans lorsqu’il arrive au Québec avec sa famille en 1636. La première mention de lui dans les registres publics canadiens remonte au 5 février 1651, lorsqu’il achète une maison à Cap-Rouge de la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Québec. Il est alors âgé de 22 ans. Avec la maison, il acquiert 50 arpents de terre en bordure du fleuve Saint-Laurent.
Le 8 février 1652, la seigneurie de Gaudarville est créée à l’ouest de Québec, et Charles est inscrit comme l’un des propriétaires fonciers de ce territoire, qui comprend Cap-Rouge.
Les activités financières de Charles Gauthier à l’âge adulte ont probablement été rendues possibles par son beau-père, Charles Sevestre. Depuis au moins 1645, Sevestre est le greffier en chef de la Compagnie des Cent-Associés à Québec. À ce titre, il gère toutes les opérations de l’entrepôt et du magasin de traite et est sans doute bien rémunéré. Les familles Sevestre et Gauthier sont bien nanties ; dans un document de l’époque, l’occupation de Charles Gauthier est indiquée comme étant « bourgeois ».
Le 13 août 1653, Charles engage François Blondeau, pour une période d’un mois et demi, moyennant quatre barils d’anguilles salées. La description du travail n’est pas précisée.
Le 6 juin 1656, Charles vend à François Blondeau une terre située en périphérie de Québec pour 200 livres. La terre mesure un arpent de front le long du fleuve Saint-Laurent par six arpents de profondeur sur la Grande Allée. Charles avait reçu cette terre en donation de Louis D’Ailleboust le 8 mai 1651. Blondeau s’engage à payer le cens annuel de six deniers par arpent à la Compagnie de la Nouvelle-France.
Catherine Camus, fille d’Hector Camus et de Jacqueline Mondy, est baptisée le 23 novembre 1633 dans la paroisse de Saint-Solenne à Blois, Orléanais, France (dans l’actuel département du Loir-et-Cher). Ses parrains sont Adrien Arrondeau et Magdelaine Camus. L’église Saint-Solenne devient la cathédrale Saint-Louis en 1697.
Le père de Catherine était maître maçon et tuilier. Sa sœur Claude est née dix ans plus tôt qu’elle. Claude a épousé Claude Charron le 11 octobre 1649 à Blois. Le couple décide de quitter la France quelque temps avant 1652, naviguant vers la Nouvelle-France avec leur fils Claude et s’établissant à Québec. Claude a probablement incité sa sœur Catherine à se lancer dans l’aventure de la Nouvelle-France, bien que quelques années plus tard.
Catherine a probablement quitté la France à la fin du printemps ou au début de l’été 1656. Elle était une « fille à marier ». Au Canada, le nom de famille des femmes Camus est parfois orthographié Le Camus.
Mariage
Charles Gauthier et Catherine Camus se sont mariés le 1er août 1656 à la paroisse Notre-Dame de Québec. Le marié était âgé de 27 ans et la mariée de 22 ans.
Le couple a eu huit enfants, sept filles et un fils :
Anne (1657-ap. 1708)
Catherine (1658-1712)
Marie (1660-1745)
Geneviève (1662-av. 1681)
Marie Claire Françoise (1664-1755)
Marie Renée (1666-1687)
Marie Madeleine (1669-1708)
Louis Bernard (1671-1757)
Terres et immobilier
Dans les années 1650, le nom de Charles figure dans deux actes notariés avec René Mézeray dit Nopces :
10 novembre 1656 : Charles reçoit en donation de René Meseré dit Nosse [Mézeray dit Nopces] deux terrains de 100 pieds de long sur 66 de profondeur et 36 de large.
8 février 1657 : Charles achète une maison située dans la seigneurie de Guadartville [Gaudarville] de René Meseré dit Nosse [Mézeray dit Nopces] et de son épouse Nicole Garnaud pour 300 livres. La maison est située sur la rive du fleuve Saint-Laurent, au bas de la colline, entre la route qui monte du fort de Gaudarville et la maison de François Boucher.
Le 22 janvier 1663, Charles reçoit de Charles de Lauson une concession de terre à l’Île-d’Orléans. La terre mesure trois arpents de front face au fleuve Saint-Laurent. Charles s’engage à payer 20 sols par arpent en rente annuelle, plus 12 deniers en cens à la fête de Saint-Remy en octobre, ainsi que deux chapons vifs.
Devant le Conseil Souverain
Le 27 octobre 1663, Charles porte plainte devant le Conseil Souverain contre Louis Godefroy de Normanville. Le tribunal condamne Godefroy à payer la somme de 299 livres et 7 sols.
Transcription du texte avec orthographe modernisée : « Charles GAULTIER demandeur en reconnaissance de signature apposée au pied d’une facture des marchandises que le sieur Louis Godefroy Normanville reconnaît avoir prises du feu sieur Desrochers montant à la somme de deux cent quatre-vingt-dix-neuf livres sept sols, et ladite reconnaissance faite que ledit sieur Normanville soit condamné au payement de ladite somme et aux dépens. Ledit sieur de NORMANVILLE défendeur, lequel après ladite reconnaissance a dit que sur ladite somme il a payé la somme de cent cinquante livres, savoir par le sieur Aubert de Lachesnaie la somme de cinquante livres et par le sieur Godefroy son père la somme de cent livres. Parties ouïes et ladite reconnaissance faite le Conseil souverain a condamné et condamne le défendeur payer au demandeur la somme de deux cent quatre-vingt-dix-neuf livres sept sols sauf à faire déduction desdites cent cinquante livres en justifiant des payements dont se vante le défendeur et aux dépens. »
Une affaire assez intéressante amène à nouveau Charles devant le Conseil le 18 juin 1664. Ce jour-là, le Conseil condamne Charles Courtois et Laurent Denis à payer à Charles 100 livres pour la valeur de cinq gros cochons qu’ils auraient chassés et poursuivis dans les bois après la Toussaint.
Transcription du texte avec orthographe modernisée : « Du 18e juin 1664. Le Conseil assemblé où étaient Monsieur le gouverneur, Messieurs de LaFerté, d’Auteuil, de Tilly et Damours Entre Charles COURTOIS et Laurent Denis appelant d’une sentence rendue par le juge prévôt de Beaupré le 16e avril dernier d’une part et Charles GAULTIER intimé d’autre part, Vu ladite sentence par laquelle lesdits appelants sont solidairement condamnés payer audit intimé cinq grands cochons, au dire d’experts desquels ils conviendraient dans la huitaine sinon qu’il en serait pris d’office et aux dépens, le procès et pièces sur lesquelles ladite sentence est intervenue, ouï lesdites parties parlant par ledit Courtois à l’audience tout vu et considéré Le Conseil attendu que lesdits appelants ont confessé et confessent encore par la Bouche dudit Courtois avoir chassé les cinq cochons appartenant audit intimé et les avoir poussés dans les bois après la Toussaint même vers la Saint-André, a condamné et condamne lesdits appelants chacun pour sa part payer audit sieur Gaultier la somme de cent livres tournois dans le jour Saint-Michel prochain et aux dépens tant de l’instance principale que d’appel modérés à la somme de vingt livres. MESY JUCHEREAU DE LAFERTÉ, RUETTE D’AUTEUIL DAMOURS. »
Charles comparaît à nouveau devant le Conseil le 9 août 1664. À cette occasion, la cour décide d’annuler un contrat entre Charles et Nicolas Chesneau, ordonnant à ce dernier de livrer quatre mille anguilles fraîches et de restituer cinq nasses et leurs agréments qui lui avaient été fournis.
Transcription du texte avec orthographe modernisée : « Charles GAULTIER demandeur. Nicolas CHESNEAU défendeur. Parties ouïes de leur consentement, le Conseil a cassé et annulé le bail entre eux fait par-devant Audouart notaire le 20 octobre 1662. ce faisant condamné le défendeur de délivrer quatre milliers d’anguille fraîche au lieu du Cap-Rouge dans le temps de la pêche qui s’en fera cette année, et à lui rendre cinq nasses et leurs agréments en pareil état qu’il les a reçues de lui et condamné ledit défendeur aux dépens. ROUER DE VILLERAY. »
En 1666, Charles et Catherine sont recensés en Nouvelle-France, à l’Île-d’Orléans, avec leurs cinq enfants et deux engagés. Dans le recensement suivant, effectué l’année suivante, Charles et Catherine sont énumérés à « Cap Rouge et Coste de St. Ignace » avec leurs six enfants et un domestique. La famille n’a pas d’animaux ni d’arpents de terre en valeur (cultivée). Curieusement, ils sont également enregistrés dans le même recensement au Petit Cap-de-la-Madeleine (en fait, ils ont été comptés deux fois). Charles y possède neuf arpents de terre cultivée.
Autres transactions foncières et immobilières
À la fin des années 1660 et dans les années 1670, Charles est impliqué dans plusieurs conventions relatives à des terres :
3 octobre 1668 : Charles échange une terre avec une autre appartenant à Michel Filion, toutes deux situées dans la seigneurie de Lauson [Lauzon]. Filion est substitut du procureur général du Roi au Conseil souverain.
25 octobre 1668 : Charles et Catherine s’engagent à payer une rente annuelle et perpétuelle de 55 livres, 11 sols et 2 deniers à Charles Aubert de Lachenaye [Lachenaie], marchand bourgeois de Québec, sur une terre leur appartenant à l’Île-d’Orléans, dans la seigneurie de Liret, mesurant trois arpents de front face au fleuve. De Lachenaye [Lachenaie] leur verse une somme de 1000 livres.
24 avril 1669 : Charles, résident de l’Île-d’Orléans, loue une maison située dans la Basse-Ville de Québec à Nicolas Durand pour 26 livres.
23 octobre 1669 : Jacques Genest dit Labarre reconnaît une dette de 200 livres envers Charles. Dès le lendemain, il enregistre une donation à Charles de tous ses biens meubles et immeubles. Un an et demi plus tard, le 22 février 1771, Charles émet une rétrocession de la donation, qui avait vraisemblablement servi de garantie à la dette.
14 juin 1671 : Charles reçoit une concession de Claude Bermen et Anne Desprez [Després] sur les rives du Saint-Laurent, entre sa maison et l’hôpital. Le contrat inclut des droits de pêche.
12 juillet 1671 : Charles achète un arpent de terre et une maison dans la seigneurie de Gaudarville de René Meseré [Mezeray] et Nicole Garmen [Garman] pour [250 ?] livres.
30 juin 1672 : Charles et Catherine, « du Cap-Rouge », vendent une maison sur la rue Sous le Fort, dans la Basse-Ville de Québec, à Guillaume Bauche [Baucher] de Montmorency.
25 juillet 1677 : Charles, « de Quebecq », loue une ferme et un territoire de pêche dans la seigneurie de Lauson [Lauzon] à Étienne Dumets, qui s’engage à fournir à Charles 3 500 anguilles qui seront livrées à Québec chez M. Thibierge.
Aide engagée
Dans les années 1670, Charles engage plusieurs hommes comme travailleurs sous contrat :
25 juillet 1670 : Charles engage Pierre Lejemble à travailler pour lui, à partir de trois jours à compter de la date du contrat jusqu’à la prochaine fête de la Saint-Martin. Charles promet de loger et de nourrir Lejemble, de le « traiter humainement » et de le payer 55 livres et 100 sols. La description du travail n’est pas précisée dans l’accord.
2 septembre 1675 : Charles engage Nicolas Ferron dit Lemarquis de Labresche pour une période de deux mois et demi. Pendant cette période, Charles s’engage à nourrir et loger Ferron, à le traiter humainement et à le payer 45 livres. Là encore, la description du travail n’est pas précisée.
1er août 1677 : Charles, « du Cap-Rouge », et Nicolas Durant engagent René Blanchard pour une période d’un an à des fins de navigation dans les « voyages qu’ils feront autour de Quebeq et ailleurs » sur leur bateau, pour la somme de 60 livres.
9 août 1677 : Charles, « maître de barque La Sainte-Anne », engage Pierre Rivau comme matelot pour 25 livres par mois.
Charles semble gagner sa vie en tant que maître de bateau, bien que les détails de ses activités soient inconnus. Le 31 décembre 1677, lui et Bertrand Chesnay de Lagarenne échangent des bateaux par le biais d’un accord officiel devant le notaire Rageot. Le 29 mars 1678, Charles loue une chaloupe à Pierre Rivau.
Décès de Catherine Camus
Catherine Camus est décédée avant le 17 octobre 1678. À cette date, elle est nommée défunte lors du mariage de sa fille Marie.
En 1681, Charles, veuf, est recensé en Nouvelle-France dans la seigneurie de Gaudarville avec ses enfants Madeleine (12 ans) et [Louis] Bernard (10 ans). Il possède un fusil et 12 arpents de terre cultivée.
Le 27 avril 1688, Charles reçoit une concession pour une terre située au bord du fleuve Saint-Laurent, entre les terres de Lavaltrie et celles du sieur d’Autray. La terre mesure deux lieues de front le long du fleuve Saint-Laurent et s’étend sur deux lieues de profondeur. La concession est partagée avec le sieur Lessard de Lanoraie (époux de sa demi-sœur Marguerite), Marie Denise Sevestre (sa demi-sœur) et Catherine Gauthier (sa sœur).
Dix ans plus tard, le 9 septembre 1698, Charles vend son cinquième de ladite terre à Marie [Madeleine] Sevestre, sa demi-sœur, et à Louis Denior de Lanoraie, son mari, pour 100 livres. Charles est résident de Cap-Rouge, tandis que Marie et son mari habitent la paroisse de Sainte-Famille à l’Île-d’Orléans.
Le 2 janvier 1700, Charles signe une entente avec la paroisse et les marguilliers de Notre-Dame de Québec, agissant en son nom et au nom de ses enfants. Charles est redevable à la paroisse de 47 ans d’arrérages de rentes censives pour sa maison située dans la seigneurie de Cap-Route, à raison de 25 livres par année. Une somme de 30 livres a été déduite du montant total dû, reflétant un paiement antérieur effectué par Charles. Les parties conviennent que Charles paiera un total de 500 livres pour « tous les arrérages passés ».
Le nom de Charles apparaît pour la dernière fois dans les actes notariés le 3 avril 1700. À cette date, Charles vend à son fils Louis Bernard « Gautier de la Pigeonnière » la moitié d’une terre et une maison situées à l’Île-d’Orléans pour 1 000 livres. La terre mesure trois arpents de front face au fleuve Saint-Laurent et s’étend en profondeur jusqu’à « la ligne qui sépare ladite île de pointe en pointe ». Louis verse à son père 600 livres ce jour-là, dont 500 livres sont remises à la Fabrique de Notre-Dame de Québec pour couvrir les arrérages dus. L’acte notarié indique que Charles est capitaine de milice et qu’il réside à Cap-Rouge.
Décès de Charles Gauthier de Boisverdun
Charles Gauthier de Boisverdun est décédé à l’âge de 74 ans le 9 février 1703. Il est inhumé le même jour dans le cimetière paroissial Notre-Dame de Sainte-Foy. Vu la rapidité de son enterrement, Charles est probablement mort de la variole. Entre 1702 et 1703, la maladie tue entre 1 000 et 1 200 personnes, soit 8 % de la population canadienne de l’époque.
Une rue appelée Boisverdun a été nommée en l’honneur de Charles en 1983. Elle est située dans le quartier Cap-Rouge de la ville de Québec, dans la banlieue de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge.
La décision de la famille Gauthier de quitter leur vie confortable à Paris pour affronter les incertitudes de la Nouvelle-France était audacieuse et risquée. Face aux défis d’une vie nouvelle, ils ont montré une résilience et une capacité d'adaptation remarquables. De même, les sœurs Camus ont entrepris une aventure tout aussi intimidante, cherchant un avenir meilleur dans un pays connu pour ses conditions difficiles et ses ressources limitées. Le courage et la détermination des deux familles à réussir dans un monde inconnu ont jeté les bases pour les générations futures, contribuant de manière significative au développement et à la colonisation de la Nouvelle-France.
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Bibliographie :
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Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3Q9M-CSVF-YQZ1-6?i=1147&cat=1171570 : consultée le 8 juil. 2024), vente de terre par René Meseré et Nicole Garmen à Charles Gautier de Boisverdun, 12 juil. 1671, images 1148-1149 sur 1443.
Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-V3DQ-J4FT?i=1448&cat=1171570 : consultée le 8 juil. 2024), bail à ferme et à pêche de Charles Gautier de Boisverdun à Etienne Dumets, 25 juil. 1677, images 1449-1450 sur 3381.
Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-J3DQ-JH4L?i=1452&cat=1171570 : consultée le 8 juil. 2024), engagement de René Blanchard à Charles Gautier de Boisverdun et Nicolas Durant, 1er août 1677, images 1453-1454 sur 3381.
« Actes de notaire, 1666-1691 : Gilles Rageot », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4083920?docref=eJn8bD78ij2ps8Um8Q7zoA : consultée le 8 juil. 2024), engagement de Pierre Rivau à Charles Gautier de Boisverdun, 9 août 1677, image 292 sur 1252.
Ibid. (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4083920?docref=1dXjErVlc59z_VDiKXcaBg : consultée le 8 juil. 2024), échange de barques entre Charles Gautier de Boisverdun et Bertrand Chesnay de Lagarenne, 31 déc. 1677, images 387-389 sur 1252.
Ibid. (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4083920?docref=VOIslq3kxkrbKpwdtX6bHQ : consultée le 8 juil. 2024), bail de chaloupe entre Charles Gautier de Boisverdun et Pierre Rivau, 29 mars 1678, images 442 -443 sur 1252.
« Actes de notaire, 1665-1682 : Romain Becquet », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4064889?docref=dqC084pPxMoLeC0d3Q9-Wg : consultée le 5 juil. 2024), Constitution d’une rente annuelle et perpétuelle par Charles Gaultier-Duboisverdun et Catherine Camus, à Charles Aubert de Lachenaye, 25 oct. 1668.
Ibid. (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4064889?docref=crpQWlJktrv4JBY7pQIlwA : consultée le 5 juil. 2024), bail d’une maison dans la basse ville de Québec de Charles Gautier-Duboisverdun à Nicolas Durand, 26 avr. 1669.
« Actes de notaire, 1660-1688 : Michel Fillion », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3Q9M-CSVN-Q4BN?i=1752&cat=1176077 : consultée le 5 juil. 2024), obligation de Jacques Genest dit Labarre envers Charles Gautier sieur de Boisverdun, 23 oct. 1669, image 1753 sur 2056 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
« Actes de notaire, 1655-1693 : Paul Vachon », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4215635?docref=US9oWr0g47Vus3CGJnqkpg : consultée le 5 juil. 2024), rétrocession par Charles Gaultier-Duboisverdun à Jacques Genest dit Labarre, 22 févr. 1671, images 609-611 sur 1169.
« Actes de notaire, 1663-1687 : Pierre Duquet », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3Q9M-CSTC-Y9QV-P?i=1315&cat=1175224 : consultée le 5 juil. 2024), engagement de Pierre Lejemble à Charles Gaultier, 25 juil. 1670, images 1316-1317 sur 2541 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3Q9M-CSTC-Y1DL?i=2251&cat=1175224 : consultée le 8 juil. 2024), engagement de Nicolas Ferron dit Lemarquis de Labresche à Charles Gaultier, 2 sept. 1675, image 2252 sur 2541.
« Actes de notaire, 1692-1716 : Louis Chambalon », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-L3NF-491F-K?i=1049&cat=1170051 : consultée le 8 juil. 2024), vente d’une portion de terre par Charles Gautier à Marie Sevestre et Louis de Niort de Lanauraye, 9 sept. 1698, images 1050-1051 sur 3419 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
« Actes de notaire, 1694-1702 : Guillaume Roger », images numérisées, FamilySearch (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-R3LF-TS7W?i=2949&cat=963718 : consultée le 9 juil. 2024), convention entre Charles Gautier de Boisverdun et la Fabrique de la paroisse de Notre-Dame, 2 janv. 1700, images 2950-2952 sur 3354 ; citant les données originales : Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Ibid. (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QHV-R3LF-T9YS?i=2997&cat=963718 : consultée le 9 juil. 2024), vente de terre de Charles Gautier de Boisverdun à son fils Louis Gaultier de Lapigeonnière, 3 avr. 1700, images 2998-2999 sur 3354.
Parchemin, base de données notariales du Québec ancien (1626-1801), Société de recherche historique Archiv-Histo (www.Archiv-Histo.com : consultée le 4 juil. 2024), « Vente d’un emplacement situé en la basse ville de Quebeq ; par Charles Gaultier de Boisverdun, habitant et Catherine Camus, son épouse, du cap Rouge, à Guillaume Bauche de Montmorency, habitant, de l’île Dorleans », 30 juin 1672, notaire Romain Becquet.
« Collection Seigneuries - Archives nationales à Québec », Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/1003462 : consultée le 2 juil. 2024), « Concession de Charles de Lauzon à Charles Gauthier », 2 janv. 1663, notaire Becquet, référence P240,D317,P26, Id 1003462.
« Fonds Conseil souverain - Archives nationales à Québec », Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/401502 : consultée le 2 juil. 2024), « Arrêt condamnant Louis Godefroy sieur de Normanville à payer la somme de 299 livres 7 sols à Charles Gauthier, » 27 oct. 1663, référence TP1,S28,P1413, Id 401502.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/401798 : consultée le 2 juil. 2024), « Jugement condamnant Charles Courtois et Laurent Denis, appelant d’une sentence rendue par le juge prévôt de Beaupré le 16 avril 1664, à payer 100 livres tournois au sieur Charles Gauthier, pour la valeur de cinq gros cochons qu’ils auraient chassés et poussés dans les bois après la Toussaint », 18 juin 1664, référence TP1,S28,P1709, Id 401798.
Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/401880 : consultée le 2 juil. 2024), « Arrêt annulant un contrat passé entre Charles Gauthier et Nicolas Chesneau et condamnant ledit Chesneau à livrer quatre milliers d’anguille fraîche et à remettre cinq nasses et leurs agréments audit Gauthier », 9 août 1664, référence TP1,S28,P1791, Id 401880.
« Fonds Cour supérieure. District judiciaire de Québec. Insinuations - Archives nationales à Québec », Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/81185 : consultée le 2 juil. 2024), « Donation par Jacques Genest à Charles Gauthier de Boisverdun, ladite donation concernant tous les biens meubles et immeubles dudit Genest, Thierry de Lestre du Valon (Lettre - DeLestre - DeLettre) (Vallon - DuValon), bourgeois de Québec et Maurice Poulain (Poulin), sieur de LaFontaine, procureur du Roi aux Trois-Rivières, sont témoins », 24 oct. 1669, référence CR301,P55, Id 81185.
« Fonds Intendants - Archives nationales à Québec », Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/93506 : consultée le 2 juil. 2024), « Brevet de confirmation par Sa Majesté de la concession accordée au sieur Lessard de la Noraye (LaNoraye), Charles Gauthier, Marie-Denise Sevestre et Catherine Gauthier d’une étendue de terre le long du fleuve Saint-Laurent, entre les terres de Lavaltrie et celles du sieur Dautray, laquelle concession ayant été faite le 27 avril 1688 par messires de Denonville et Bochart Champigny, gouverneur et intendant en Nouvelle-France », 23 avr. 1700, référence E1,S4,SS1,D119,P2, Id 93506.
« Recensement du Canada, 1666 », Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/ : consultée le 2 juil. 2024), entrée pour Charles Gaultier, 1666, Île-d’Orléans, instrument de recherche MSS0446, MIKAN no. 2318856 ; citant les données originales : Centre des archives d’outre-mer (France) vol. 460.
« Recensement du Canada, 1667 », Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/ : consultée le 2 juil. 2024), entrée pour Charles Gaultier, 1667, Cap Rouge & Côte St-Ignace, et Petit Cap-de-la-Madeleine, instrument de recherche MSS0446, item 2318857 ; citant les données originales : Centre des archives d’outre-mer (France) vol. 460.
« Recensement du Canada fait par l’intendant Du Chesneau », Bibliothèque et Archives Canada (https://collectionscanada.gc.ca/ : consultée le 2 juil. 2024), entrée pour Charles Gauthier, 14 nov. 1681, Godarville, instrument de recherche MSS0446, MIKAN no. 2318858 ; citant les données originales : Centre des archives d’outre-mer (France) vol. 460.
« Rue Boisverdun », Commission de toponymie, Gouvernement du Québec (https://toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=123566 : consultée le 4 juil. 2024) ; citant le Guide toponymique de Cap-Rouge, 1995.