Contact Us / Contactez nous

         

123 Street Avenue, City Town, 99999

(123) 555-6789

email@address.com

 

You can set your address, phone number, email and site description in the settings tab.
Link to read me page with more information.

Joseph Haynes devenu Joseph Hinse

Venez découvrir l'histoire fascinante de deux frères vivant à Haverhill, au Massachusetts, qui ont été kidnappés et emmenés au Canada en 1696 par les Abénaquis autochtones. Les deux frères Haynes sont devenus connus sous le nom de « Joseph Hinse » et ont choisi de rester en Nouvelle-France. Ils sont aujourd'hui les ancêtres de milliers de Canadiens français.

Click here for the English version

Joseph Haynes « Hinse »

Venez découvrir l'histoire fascinante de deux frères vivant à Haverhill, au Massachusetts, qui ont été kidnappés et emmenés au Canada en 1696 par les Abénaquis autochtones. Les deux frères Haynes sont devenus connus sous le nom de « Joseph Hinse » et ont choisi de rester en Nouvelle-France. Ils sont aujourd'hui les ancêtres de milliers de Canadiens français.

 

Joseph Haynes, fils de Jonathan Haynes et de Sarah Moulton, est né le 4 août 1689 à Haverhill, Essex, Massachusetts aux États-Unis. La famille Haynes vivait sur une ferme à environ deux kilomètres à l’ouest du village de Haverhill, sur le chemin « Hawkes Meadow Road ».   

Localisation de Haverhill au Massachusetts (données cartographiques © 2022 Google)


Enlèvement

Le 15 août 1696, Jonathan Haynes récoltait dans un champs en vue de sa maison, pendant que ses quatre enfants cueillaient des fèves. Une journée apparemment ordinaire est devenue tragique lorsqu’un groupe d'Abénaquis attaque le village. Jonathan et ses enfants sont fait prisonniers : Mary (19 ans), Thomas (16 ans), Jonathan (12 ans) et Joseph (7 ans).  

 

La Nouvelle-Angleterre vit dans la peur

Attaque d'un poste anglais par les Français et les Indiens en 1690, dessin d’un artiste inconnu (Archive.org)

Au cours de la décennie qui a précédée le raid de Haverhill en 1696, il y a eu de nombreuses attaques contre les colons anglais, ainsi qu'envers les villages « indiens ». Ces attaques furent menées dans le cadre de la guerre du roi Philip, puis de la Première guerre intercoloniale (King William's War en anglais) et enfin de la Deuxième guerre intercoloniale (Queen Anne’s War en anglais). En conséquence, les villageois de la Nouvelle-Angleterre vivaient dans la peur constante des attaques de représailles.

« Map of King William's War » (carte de la Première guerre intercoloniale), de Sémhur et Hoodinski (Wikimedia Commons).


Les prisonniers sont apportés à Penacook (l'actuel Concord) au New Hampshire, où ils sont séparés. Un groupe d'Abénaquis apportent le père Jonathan et Thomas dans le Maine, où ils réussissent à s'enfuir. Le 22 février 1698, le père Jonathan et un de ses voisins, Samuel Ladd, sont tués par des autochtones.

Haynes et Ladd, qui vivaient dans la partie ouest de la ville, étaient partis ce matin, avec leurs attelages, composés chacun d’un attelage de bœufs et d’un cheval, et accompagnés de leurs fils aînés, Joseph et Daniel, pour ramener à la maison du foin, qui avait été coupé et empilé l’été précédent, dans leur pré, à l’extrême ouest de la ville. Alors qu’ils revenaient lentement, rêvant peu du danger présent, ils se trouvèrent soudain entre deux files d’Indiens, cachés dans les buissons de chaque côté de leur chemin. Ils étaient sept d’un côté. Avec des fusils présentés et armés, et les pères, voyant qu’il était impossible de s’échapper, ont supplié « quarter ». Le jeune Ladd, qui n’aimait pas l’idée d’être fait prisonnier sans résistance, dit à son père qu’il monterait à cheval et tenterait de s’échapper. Mais le vieil homme lui interdit d’essayer, lui disant qu’il valait mieux risquer de rester prisonnier. Cependant, il lâcha le cheval de son père et lui donna le fouet, il partit à toute allure et, malgré les tirs répétés des Indiens, réussit à atteindre la maison et donna une alarme immédiate et générale.

Deux des Indiens s’avancèrent alors derrière les pères et leur portèrent un coup violent sur la tête. M. Haynes, qui était assez âgé, tomba instantanément, mais pas Ladd. Un autre des sauvages s’avança alors devant ce dernier et leva sa hache comme pour frapper. Ladd ferma les yeux, s’attendant à ce que le coup tombe - mais il ne vint pas - et quand il les rouvrit, il vit l’Indien rire et se moquer de ses peurs. Un autre l’a immédiatement suivi et l’a abattu d’un coup.

Les Indiens, lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils avaient tué les vieillards, ont dit qu’ils avaient tué Haynes parce qu’il était si vieux qu’il ne pouvait pas nous accompagner ; et qu’ils ont tué Ladd, qui était un homme féroce et sévère, parce qu’il était « si aigre ».
— Extrait de « The history of Haverhill, Massachusetts, from its first settlement, in 1640, to the year 1860 » (notre traduction)

Thomas est capturé de nouveau. Il demeure prisonnier pendant plus d'un an avant d'être libéré. Le chef indien lui aurait donné une canne ornementale en signe de respect pour sa bonne conduite en tant que prisonnier. Cette canne, longue d'environ quatre pieds et brisée en trois morceaux, se trouverait maintenant à la New England Historical Genealogical Society à Boston.


Arrivée au Canada

Pendant ce temps, Jonathan, Joseph et Mary sont menés au Canada. L'hiver suivant, Mary est rachetée pour 100 livres de tabac et retourne à Haverhill. Jonathan grandit parmi les Abénaquis pendant plus de dix ans. C'est pendant cette période qu'il est baptisé dans la religion catholique par un prêtre missionnaire et devient « Joseph » [l'acte de baptême n'existe plus]. Cela nous indique que son frère Joseph est probablement dans un autre village.

« Couple abénaqui », aquarelle du XVIIIe siècle d'un artiste inconnu (Ville de Montréal)


Au mois de mai 1710, deux « Joseph Hins » apparaissent sur des lettres de naturalité accordées par Sa Majesté le Roi Louis XIV à un grand nombres d'Anglais catholiques. Le premier Hins habite au Cap Saint-Ignace, tandis que le deuxième habite la côte de Beaupré. Selon les lettres, les frères Hinse peuvent désormais jouir de tous les droits et privilèges qu'aurait un Français de naissance. Cependant, ils ne peuvent pas quitter la Nouvelle-France sans permission écrite. [Rien n'indique que les frères se soient rencontrés au Canada, ou qu'ils aient même su l'existence l'un de l'autre.]

Extrait des lettres de naturalité française en 1710 (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)

Le nom « Haynes » au Canada français fut écrit Hince, Hinse, Hin, Hinsse, Ins, Ince, Inns, etc.


Premier mariage de Joseph Hinse

La même année où il obtient sa naturalisation, Joseph épousa Marguerite Marois, fille de Guillaume Marois, greffier, et de Catherine Laberge, de Beaupré. Le couple se présenta devant le notaire Jacob le 3 février 1710 pour dresser un contrat de mariage. Joseph « Hains » est « anglais de nation » . Joseph et Marguerite se marient une semaine plus tard à l’Ange-Gardien. Joseph a 20 ans et déclare ne savoir signer. Marguerite a 22 ans et sait signer son nom.   

Joseph et Marguerite s’installent à l’Ange-Gardien et auront cinq enfants : Marie Marguerite, Marie, Louis, Marie et Joseph. En 1716, le couple apparait au recensement de la ville de Québec vivant dans le « Faubourg Saint-Nicolas ou Quartier du Palais ». Joseph a 25 et travaille comme journalier. Son épouse a 29 ans.

Marguerite Marois est décédée  à l’âge de 29 ans le 26 avril 1717, deux jours après la naissance de son fils Joseph. Elle est inhumée le lendemain dans le cimetière paroissial Notre-Dame à Québec.  

Un inventaire des biens de la communauté du couple est dressé le 7 février 1718. Joseph est menuisier de la ville de Québec, demeurant sur la rue des Pauvres. La rue, qui passait devant l'Hôtel-Dieu, tira son nom du domaine des pauvres de l'hôpital.

Plan de terrain des religieuses Hospitalières et de l'Hôpital de Québec en 1748. Le rectangle rouge à droite identifie la rue des Pauvres où habitait Joseph Hinse (Bibliothèque et Archives nationales du Québec).


Deuxième noces

Le 26 mai 1718, Joseph Hinse et Dorothée Lessard dressent leur contrat de mariage devant le notaire Dubreuil. Joseph est maître menuisier de 28 ans, demeurant sur la rue des Pauvres. Dorothée a 26 ans. Elle est la fille de Charles Lessard et de Marie Anne Caron, de la Rivière-Saint-Charles à Québec. Le couple se marie quatre jours plus tard dans la paroisse Notre-Dame de Québec après avoir reçu une dispense d’affinité spirituelle (Dorothée est la marraine de Marie Hinse, fille de Joseph et Marguerite Marois).  

Mariage de Joseph Hinse et Dorothée Lessard en 1718 (FamilySearch)

Joseph et Dorothée auront cinq enfants : Marie Thérèse, Marie Madeleine, Marie Jeanne Josèphe, Claude Louis et Dorothée. Dorothée Lessard est décédée à l’âge de 33 ans le 23 octobre 1724 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Elle est inhumée le lendemain dans le cimetière des pauvres.  [Il est intéressant de noter que ce ne sont pas seulement les pauvres qui y ont été enterrés. De nombreuses personnes riches et bien connues ont choisi d'être enterrées parmi les pauvres, comme moyen de se repentir à la fin de leur vie.]

Sépulture de Dorothée Lessard en 1724 (Ancestry)


Transactions foncières

Le nom de Joseph apparait à quelques reprises de 1718 à 1724 dans des actes notariés :

  • 15 juin 1718 : vente d'une terre située en la seigneurie de Deschambault par Joseph « Hains », maître menuisier de la ville de Québec, à Thomas Géaufroy.

  • 25 mars 1721 : échange de terre située sur la rue Saint-Flavien à la Haute-Ville de Québec en retour d'une part de terre située en la rivière Saint-Charles entre Joseph « Heins » et Jacques Deguise.

  • 20 août 1721 : vente d'un emplacement dépendant de la terre et fief du Séminaire par le Séminaire de Québec à Joseph « Heins », menuisier.

  • 30 novembre 1721 : marché de construction d'une maison à la Haute-Ville de Québec, rue Saint-Flavien par Jacques Deguise et Louis Chapeau, et Joseph « Heins », charpentier.

  • 1 juin 1722 : vente d'un emplacement situé sur la rue Saint-Charles par l'Hôtel-Dieu de Québec, à Joseph « Ainse ». [Aujourd’hui l’ancienne rue Saint-Charles fait partie de la rue Saint-Vallier est.]

  • 13 octobre 1722 : vente de terre faisant face sur la rue Saint-Flavien par Joseph « Hains », menuisier, à Barthélemy Juneau.

  • 18 juillet 1724 : concession d'un emplacement situé à la Haute-Ville de Québec par le Séminaire de Québec à Joseph « Heins », menuisier.

Plan d'une partie de la Haute-Ville de Québec et du Faubourg Saint-Jean-Baptiste en 1746. Le rectangle rouge (en bas à gauche) identifie la rue Saint-Charles où habitant Joseph Hinse (Bibliothèque et Archives nationales du Québec).


Troisième noces

Le 11 juin 1726, le notaire Dubreuil prépare l’inventaire des biens de la communauté du couple Hinse-Lessard. « Joseph Heins, menuisier », habite à Québec sur la rue Saint-Flavien. Quelques semaines plus tard, le premier juillet, Joseph épousa en troisièmes noces Marie Françoise Pinel dite Lafrance à Québec. Joseph a 36 ans. Marie Françoise a 28 ans. Elle est la fille de François Pinel dit Lafrance et de Marie Louise Constantineau, de la paroisse Saint-François-de-Sales à Pointe-aux-Trembles (seigneurie de Neuville).

Joseph et Marie Françoise auront seulement deux enfants, Marie Louise et Basile, avant la mort de Marie Françoise. Elle est décédée à l’âge de 30 ans le 24 février 1729, une semaine après la naissance de Basile. Marie Françoise est inhumée deux jours plus tard dans le cimetière paroissial Notre-Dame à Québec.  

 

Mortalité maternelle

En Nouvelle-France, l'accouchement est extrêmement douloureux et potentiellement mortel. Entre 1 à 2 % des femmes décédaient dans les 60 jours suivant l'accouchement. Autrement dit, un décès est survenu pour 24 naissances. Sans la médecine et les commodités modernes, la grossesse et l'accouchement étaient physiquement exigeants, voire dangereux. Le risque de mortalité maternelle était le plus élevé dans les deux ou trois jours suivant l'accouchement, lorsque la mère pouvait mourir d'une hémorragie. Après l'accouchement, elle serait généralement complètement épuisée. Elle aurait besoin de trois ou quatre semaines pour récupérer complètement. En campagne, cependant, elle n'avait pas cette option. Elle aurait d'autres enfants à charge, des animaux et un jardin à entretenir. C'est la raison pour laquelle le risque de décès maternel était si élevé.

« De zieke vrouw » (la femme malade) de Jan Havickszoon Steen, vers 1663-1666 (Rijksmuseum Amsterdam)


Le nom de Joseph apparait de nouveau entre 1726 à 1732 dans des actes notariés :

  • 11 juin 1726 : apprentissage en qualité de menuisier de Charles Bellenger (22 ans), par Bertrand Bellenger et Marie-Madeleine Chevaudier, ses parents, à Joseph « Heins », menuisier, de la ville de Québec.

  • 26 février 1728 : marché de menuiserie d'une maison en la Basse-Ville de Québec entre Jeanne Durand et Joseph Duburon, et Joseph « Hainse », maître menuisier.

  • 27 avril 1728 : marché de construction d'un mur mitoyen sur un terrain situé sur la rue Saint-Charles entre Charles Hubert, bourgeois, et Joseph « Heins », menuisier.

  • 30 novembre 1728 : vente de terrain situé rue Saint-Charles en la ville de Québec; par Joseph Rouillard, maître maçon et tailleur de pierre, à Joseph « Hains », maître menuisier.

  • 8 janvier 1732 : vente de terre située en la seigneurie de Neuville par Joseph « Hains », menuisier, veuf de Marie-Françoise Pinel, au nom et comme tuteur de Louise « Hains », sa fille, à François Pinel dit Lafrance, de la seigneurie de Neuville, oncle maternel de ladite Hains.


Quatrième noces

Le 14 janvier 1731, Joseph « Heins » et Catherine Migneron dressent leur contrat de mariage devant le notaire Dubreuil. Joseph est menuisier de 41 ans, demeurant à Québec. Catherine a 24 ans. Elle est la fille de Sébastien Migneron et Marie Catherine Trut, du Cap-Rouge. Le couple se marie deux jours plus tard à Ste-Foy.

Joseph et Catherine auront onze enfants : (anonyme), Marie Françoise, Charles, Jean Baptiste, Marie Catherine, Barthélémy Louis, Marie Françoise, Marie Jeanne, Jean Baptiste, Marie Anne et Joseph. Malheureusement, huit de ces enfants n’atteindront pas l’âge de 10 ans.  

Joseph continua à travailler comme menuisier. En 1740, il signa un contrat avec la Fabrique de la paroisse Saint-François-Xavier pour la menuiserie d’une église.

En 1744, Joseph et Catherine sont énumérés au recensement de la ville de Québec, vivant sur la rue Saint-Flavien ou Nouvelle. Joseph « Heins » est menuisier de 55 ans. Catherine a 20 ans de moins que son mari. Quatre enfants « de deux lits » habitent chez eux : Barthélémy (6 ans et demi), Marie Louise (18 ans), Françoise (11 ans) et Marie Françoise (4 ans).

Joseph et Catherine vendent une part de terre située au bord de la rivière Saint-Charles (dans la seigneurie des Dames Religieuses de l'Hôtel-Dieu) à Olivier Abel, un écuyer de la ville de Québec en 1750. Au mois de février 1756, ils signent un bail à loyer d'une partie de leur maison située sur la rue Saint-Flavien à Pierre-Simon Leduc, boucher de Québec.

Dessin de Hermann Struck (Hermann Struck Archive)


Décès de Joseph Hinse et Catherine Migneron

Joseph Hinse est décédé le 3 mai 1756 à l’âge de 66 ans. Il est inhumé le lendemain dans le cimetière de la paroisse Notre-Dame à Québec.

Sépulture de Joseph Hinse en 1756 (Ancestry)

L’inventaire des biens de Joseph et Catherine est dressé le 10 juin 1756 par le notaire Barolet. L’acte indique que Joseph était « maître menuisier, de la ville de Québec, rue Saint-Flavien ». Un an plus tard, Catherine vend la moitié d’une maison et d’un emplacement sur la rue Saint-Flavien au navigateur François Benoist.

Comme son mari, Catherine Migneron s’éteint à l'âge de 66 ans. Elle est inhumée le 4 février 1773 à l’intérieur de l’église paroissiale de Saint-Charles-sur-Richelieu.

Sépulture de Catherine Migneron en 1773 (Ancestry)

Père de 23 enfants, Joseph Hinse a laissé un héritage important. Il est l’ancêtre de nombreuses familles Hinse sur la côte de Rimouski, la Beauce, la vallée du Richelieu, les Cantons-de-l’Est et même la Nouvelle-Angleterre.

 

Vous aimez nos articles et nos ressources ? Montrez-nous votre soutien en faisant un don ! Chaque contribution, aussi petite soit-elle, nous aide à payer l'hébergement de notre site web et nous permet de créer plus de contenu lié à la généalogie et à l'histoire du Canada français. Nous vous remercions !

Je donne !
 

Bibliographie :

  • Marcel Fournier, De la Nouvelle-Angleterre à la Nouvelle-France (Montréal, Société généalogique canadienne-française , 1992), 141.

  • André Lachance, Vivre, aimer et mourir en Nouvelle-France; Juger et punir en Nouvelle-France: la vie quotidienne aux XVIIe et XVIIIe siècles (Montréal, Québec: Éditions Libre Expression, 2004), 100-103.

  • Ibid., 124-128.

  • Ernest-L. Monty, « Les deux frères Hins », Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, Vol. XVIII — No 3, juillet-août-septembre 1967, 149.

  • « Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/400045), « Lettres de naturalité accordées par Sa Majesté », 1 mai 1710 – 31 mai 1710, Cote : TP1,S36,P463, ID 400045 ; citant les données originales : Pièce provenant du Registre des insinuations du Conseil supérieur de Québec (10 mars 1691 au 20 février 1714), volume C, f. 47v-50.

  • Louis Beaudet, « Recensement de la ville de Québec pour 1716 » (Québec : A. Côté, 1887), 22, livre numérisé par la University of Alberta (https://archive.org/embed/cihm_02966).

  • « Massachusetts, Town Records, 1620-1988 », images numérisées, Ancestry.ca (https://www.ancestry.ca/), naissance de Joseph Haines, 4 août 1689, Haverhill, MA ; citant les données originales : Town and City Clerks of Massachusetts. Massachusetts Vital and Town Records. Provo, UT: Holbrook Research Institute (Jay and Delene Holbrook).

  • « Registres paroissiaux et Actes d’état civil du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1968 », images numérisées, Ancestry.ca (https://www.ancestry.ca/), mariage de Joseph Heins et Marguerite Maroist, 10 fév. 1710, L’Ange-Gardien ; citant les données originales : Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin.

  • Ibid., sépulture de Marguerite Marrois, 27 avr. 1717, Québec (Notre-Dame).

  • Ibid., mariage de Joseph Heince et Dorothée Lessard, 30 mai 1718.

  • Ibid., sépulture de Dorothée Lessard, 25 oct. 1724, Québec (Hôpital Hôtel-Dieu du Précieux-Sang).

  • Ibid., mariage de Joseph Hins et Marie Françoise Pinel, 1 juil.1726, Québec (Notre-Dame).

  • Ibid., sépulture de Françoise Pinel Lafrance, 26 fév. 1729, Québec (Notre-Dame).

  • Ibid., mariage de Joseph Ainse et Catherine Migneron, 16 janv. 1731, Ste-Foy.

  • Ibid., sépulture de Joseph Hains, 4 mai 1756, Québec (Notre-Dame).

  • Université de Montréal, Programme de recherche en démographie historique (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/famille/10585), fiche pour Joseph Hinse et Marguerite Marois, union 10585.

  • Ibid. (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Famille/12849), fiche pour Joseph Hinse et Dorothée Lessard, union 12849.

  • Ibid. (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Famille/15489), fiche pour Joseph Hinse et Marie Françoise Pinel Lafrance, union 15489.

  • Ibid. (https://www.prdh-igd.com/Membership/fr/PRDH/Famille/17464), fiche pour Joseph Hinse et Marie Catherine Migneron, union 17464.

  • Parchemin, Société de recherche historique Archiv-Histo, « Contrat de mariage entre Joseph Hains, de Beaupré; et Marguerite Marois, fille de feu Guillaume Marois, greffier et de Catherine Laberge, de Beaupré. », 3 fév. 1710, notaire E. Jacob.

  • Ibid., « Dépôt d'un bail à loyer d'une maison; par Jean Soullard, maître arquebusier, de la ville de Québec, à Joseph Hince et Charles Marouest. », 6 oct. 1711, notaire J.-E. Dubreuil.

  • Ibid., « Contrat de mariage entre Joseph Heins, maître menuisier, de la ville de Québec, rue des Pauvres, veuf de Marguerite Marois; et Dorothée Lessard, fille de Charles Lessard et de Marie Caron, de la rivière St Charles », notaire Dubreuil, 26 mai 1718.

  • Ibid., « Vente d'une terre située en la seigneurie de Deschambaux; par Joseph Hains, maître menuisier, de la ville de Québec, à Thomas Géaufroy, de la seigneurie de Deschambaux », notaire Dubreuil, 15 juin 1718.

  • Ibid., « Echange de terre située sur la rue St Flavien à la haute ville de Québec en retour d'une part de terre située en la rivière St Charles entre Joseph Heins et Jacques Deguise, de la ville de Québec », notaire Dubreuil, 25 mars 1721.

  • Ibid., « Vente d'un emplacement dépendant de la terre et fief du Séminaire; par le Séminaire de Québec, à Joseph Heins, menuisier, de la ville de Québec », notaire Dubreuil, 20 août 1721.

  • Ibid., « Marché de construction d'une maison à la haute ville de Québec, rue St Flavien; par Jacques Deguise et Louis Chapeau, de la ville de Québec, et Joseph Heins, charpentier, de la ville de Québec », notaire Dubreuil, 30 nov. 1721.

  • Ibid., « Vente d'un emplacement situé sur la rue St Charles; par l'Hôtel-Dieu de Québec, à Joseph Ainse, de la ville de Québec », notaire de Lacetière, 1 juin 1722.

  • Ibid., « Vente de terre faisant face sur la rue St Flavien; par Joseph Hains, menuisier, de la ville de Québec, à Barthélemy Juneau, de la ville de Québec », notaire Dubreuil, 13 oct. 1722.

  • Ibid., « Concession d'un emplacement situé à la haute ville de Québec; par le Séminaire de Québec, à Joseph Heins, menuisier », notaire Dubreuil, 18 juil. 1724.

  • Ibid., « Inventaire des biens de la communauté de Joseph Heins, menuisier, veuf de Dorothée Lessart, de la ville de Québec, rue St Flavien », notaire Dubreuil, 18 juin 1726.

  • Ibid., « Contrat de mariage entre Joseph Heins, menuisier, de la ville de Québec, veuf de Dorothée Lessart; et Marie-Françoise Pinel, fille de feu François Pinel et de Louise Constancinaut, de la seigneurie Neuville », notaire Dubreuil, 30 juin 1726.

  • Ibid., « Apprentissage en qualité de menuisier de Charles Bellenger (22 ans), par Bertrand Bellenger et Marie-Madeleine Chevaudier, son épouse, de la Canardiere, ses père et mère, à Joseph Heins, menuisier, de la ville de Québec », notaire Dubreuil, 11 juin 1726.

  • Ibid., « Marché de menuiserie d'une maison en la basse ville de Québec entre Jeanne Durand, épouse actuelle de Joseph Duburon, enseigne en pied d'une compagnie des troupes du détachement de la Marine, son époux, présentement absent demeurant en la ville de Québec, et Joseph Hainse, maître menuisier, de la ville de Québec », notaire Pinguet de Vaucour, 26 février 1728.

  • Ibid., « Marché de construction d'un mur mitoyen sur un terrain situé sur la rue St Charles entre Charles Hubert, bourgeois, de la ville de Québec, et Joseph Heins, menuisier, de la ville de Québec », notaire Dubreuil, 27 avr. 1728.

  • Ibid., « Vente de terrain situé rue St Charles en la ville de Québec; par Joseph Rouillard, maître maçon et tailleur de pierre, de la ville de Québec, à Joseph Hains, maître menuisier, de la ville de Québec » notaire Pinguet de Vaucour, 30 nov. 1728.

  • Ibid., « Contrat de mariage entre Joseph Heins, menuisier, de la ville de Québec, veuf de Françoise Lafrance; et Catherine Migneron, fille de Sébastien Migneron et de Catherine Trute, du cap Rouge », notaire Dubreuil. 14 janv. 1730.

  • Ibid., « Dépôt d'un marché de menuiserie d'une église entre Joseph Hains, maître menuisier et la Fabrique de la paroisse St-François-Xavier », notaire Pinguet de Vaucour, 20 mars 1740.

  • Ibid., « Vente d'une part de terre située au bord de la rivière St Charles, seigneurie des Dames Religieuses de l'Hotel Dieu; par Joseph Hains, maître menuisier et Catherine Migneron, son épouse, de la ville de Québec, rue St Flavien, à Olivier Abel, écuyer, de la ville de Québec, quartier St Roch », notaire Sanguinet, 13 sept. 1750.

  • Ibid., « Bail à loyer d'une partie d'une maison située en la ville de Québec, rue St Flavien; par Joseph Hains, maître menuisier et Catherine Migneron, son épouse, de la ville de Québec, rue St Flavien, à Pierre-Simon Leduc, boucher, de la ville de Québec », notaire Sanguinet, 25 fév. 1756.

  • Ibid., « Inventaire des biens de la communauté de Catherine Migneron, veuve de Joseph Hains, maître menuisier, de la ville de Québec, rue St Flavien », 10 juin 1756, notaire Barolet.

  • Ibid., « Vente de la moitié d'une maison et emplacement situés sur la rue St Flavien; par Marguerite Migneron, veuve de Joseph Hains, à François Benoist, navigateur », 11 mai 1757, notaire Panet.

  • Ibid., « Compte de partage entre Catherine Migneron, veuve de Joseph Hains, menuisier, de la ville de Québec, tant en son nom que comme tutrice de leurs deux enfants mineurs, Jean-Baptiste Rainville et Marie-Françoise Hains, son épouse; et Marie-Louise Hains, épouse actuelle de Jean-Baptiste Leclerc, tant en leur nom que comme fondée de procuration de Etienne Hyon et Madeleine Hains, son épouse, comparant par François Branconnier et Marie-Josèphe Hains, son épouse, Jean-Baptiste Branconnier, de la ville de Québec, Pierre Drapeau et Dorothée Hains, son épouse, François Poitras et Marguerite Hains, son épouse, tant pour eux que comme fondés de procuration de René Douillard dit Laprise, cordonnier et Marie-Thérèse Hains, son épouse, et René Leboeuf, tailleur d'habit et Marie Hains, son épouse, et encore ledit Poitras au nom de tuteur à l'enfant mineur de feu Joseph Hains », 6 juil. 1757, notaire Barolet.

  • « Fonds Ministère des Terres et Forêts - BAnQ Québec », images numérisées, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (https://advitam.banq.qc.ca/notice/250717), « Plan tiré par M. Noël Levasseur arpenteur en 1748 de terrain des religieuses Hospitalières et de l'Hôpital de Québec. Copié en 1811 d'après l'original de février 1748 », Cote : E21,S555,SS10,P17, ID 250717.

  • Ibid. (https://advitam.banq.qc.ca/notice/250675), « Plan d'une partie de la Haute-Ville de Québec et du Faubourg Saint-Jean-Baptiste », cote E21,S555,SS10,P14, ID 250675.

  • « Le recensement de Québec, en 1744 », livre numérisé (Québec, S. l. : S. n. , 1939), 76, collections numérisées de la University of Calgary (https://digitalcollections.ucalgary.ca/CS.aspx?VP3=DamView&VBID=2R3BXZ7TBNIH4&SMLS=1&RW=1440&RH=706).